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Auteur : Jeffrey ST CLAIR

Comment ils ont vendu la guerre en Irak (Counterpunch)

Jeffrey ST CLAIR
On ne se souviendra pas de la guerre contre l'Irak pour la façon dont elle a été menée, mais plutôt pour la façon dont elle a été vendue. Ce fut une guerre de propagande, une guerre de « gestion de la perception », où des expressions chargées de sens, telles que « armes de destruction massive » et « état voyou » furent lancées comme des armes de précision sur le public cible : nous. Pour comprendre la guerre en Irak, il n'est pas nécessaire de consulter les généraux, mais les spin doctors (propagandistes) et les chargés des relations publiques qui ont géré le compte à rebours de la guerre à partir des couloirs obscurs de Washington où cohabitent la politique, les propagandistes et les barbouzes des opérations psychologiques. Prenez le parcours picaresque du dossier plagié par Tony Blair sur l'Irak, tiré du site Web d'un étudiant diplômé et copié-collé dans le discours grandiloquent du premier ministre à la Chambre des communes. Blair, têtu et verbeux, a payé le prix de sa grandiose bouffonnerie. Bush, qui a (...) Lire la suite »

Découvrez la véritable armée de défense d’Israël : le Congrès des Etats-Unis

Jeffrey ST CLAIR

Les rouages de la machine israélienne. Tout a commencé un après-midi plutôt triste en Cisjordanie. Il n’y a rien d’inhabituel. Une fois de plus, on enterre un jeune homme plein d’avenir mais mort bien trop tôt. Sous l’ombre écrasante du Mur et dans le viseur des soldats israéliens, plus de 200 personnes en deuil procèdent sur la rue pavée qui descend jusqu’au vieux cimetière, dans le village de Beit Ummar. Des cris de colère se font entendre, accusant les soldats d’une énième mort inutile.

Les obsèques ont eu lieu en l’honneur de Jafaar Awad, un étudiant. A peine deux mois après avoir été libéré d’une prison israélienne, dans laquelle sa maladie s’est aggravée par absence de traitements, il est tombé dans le coma. Il n’avait que 22 ans à sa mort, devenant ainsi le dernier d’une longue liste de prisonniers palestiniens morts aux mains négligentes des geôliers israéliens. Alors que sa famille se rassemblait autour de sa tombe, l’Armée de Défense d’Israël (ADI) lance plusieurs bombes lacrymogènes dans le cortège funèbre, dispersant la foule stupéfaite. Des armes automatiques se font entendre, la foule en deuil se fait mitrailler. Plus d’une douzaine de personnes sont touchées, parmi lesquelles le cousin de Jafaar, Ziad Awad. Il est blessé au dos, la balle lui a transpercé la colonne vertébrale. Dépêché à l’hôpital Al Ahli d’Hébron, il y meurt des suites de sa blessure. Il avait 28 ans. Quelques heures après l’assassinat de Ziad par les francs-tireurs israéliens, l’ADI émet une déclaration peu (...) Lire la suite »

La "Rendition*" d’un Palestinien (Counterpunch)

Jeffrey ST CLAIR

La CIA est venue chercher Jabour pendant la nuit.

Ils sont venus chercher Jabour pendant la nuit. Des hommes lui ont ordonné de se mettre face au mur et lui ont mis des menottes et des chaînes aux pieds. On lui a mis un bandeau sur les yeux. On l'a fait sortir de la cellule qu'il occupait à Islamabad et on l'a fait monter dans un véhicule. Jabour a été conduit dans la salle de bain d'un aéroport où on lui a enlevé son bandeau. Il s'est vu entouré d'un groupe d'Étatsuniens qui communiquaient par signes. Un docteur s'est approché, il a pris la tension de Jabour puis lui a injecté une drogue. Jabour s'est senti pris de vertiges. On lui a mis une cagoule noire sur la tête et on l'a conduit dans un avion de l'armée. Ses mains étaient attachées derrière son dos et ses jambes à un anneau soudé au sol de l'avion. "J'ai compris que ma fin était proche," a dit Jabour plus tard. C'est l'histoire de l'extradition (reddition) d'un homme, juste un parmi les centaines qui ont été enlevés, torturés et déshumanisés au cours des guerres qui ont suivi le 11 (...) Lire la suite »