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Auteur : Daniel SERGAL
Chaque année, des milliers de milliards d’euros échappent aux États.

Le grand hold-up

Daniel SERGAL

Les différences entre les systèmes économiques prônés par la gauche et la droite conduisent à des duels qui n’ont cessé de me laisser perplexe. Comment deux systèmes économiques opposés peuvent-ils faire autant d’adeptes, convaincus de leur bon choix, d’un côté et de l’autre ? Peut-être pourrait-on l’expliquer par le besoin de justice sociale des uns et la cupidité des autres. C’est simpliste mais pas forcément faux.

Au risque d'apparaître comme passéiste, je constate que le modèle économique qui a fait ses preuves et a prévalu durant des millénaires est le système rural du paysan et de sa ferme : une famille utilise la richesse produite par ses membres pour faire vivre ses membres. Pourquoi un état dont les entreprises industrielles et commerciales seraient nationalisées ne pourrait-il pas faire de même ? Le problème vient essentiellement du changement d'échelle : toutes les structures de l'État doivent être repensées pour s'adapter à cette nouvelle gestion. Utopique, irréaliste, absurde diront la plupart des gens qui s'appuient sur nombre d'échecs passés sans avoir l'honnêteté de reconnaître que la cause était sans doute moins imputable au système économique lui-même qu'à l'incurie des responsables, aux dérives de fonctionnement qu'ils toléraient et à leur gestion catastrophique. La recherche du bonheur ou du bien-être des citoyens et la nationalisation de l'outil de production sont les deux fondements du socialisme. (...) Lire la suite »