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Auteur : Marcos ROITMAN ROSENMANN
Le Vatican a fait de Franco le « caudillo de l’Espagne par la grâce de Dieu ».

Benoit XVI en Espagne (suivi de : Ce que nous enseigne la visite du Pape).

Marcos ROITMAN ROSENMANN

En tant qu’institution, l’Église catholique est un des lobbys, politique et économique, des plus influents à l’échelle mondiale. Ses membres agissent dans toutes les structures du pouvoir et font tout pour influer sur toute décision qui, à leurs yeux, attaque les principes qui guident leur foi. Pour y parvenir, ils n’ont pas hésité à s’allier au diable lui-même. Seulement ensuite viennent les justifications et les prières.

Sous le nazisme et le fascisme, les papes Pie XI et Pie XII, sans compter les cardinaux, évêques et prêtres, ont donné leur bénédiction à Hitler et à Mussolini et, ce faisant, ont assumé la responsabilité de régimes coupables de crimes et d'exterminations. En Amérique Latine, tout en excommuniant les Théologiens de la Libération, Jean Paul II se faisait le complice de crimes contre l'Humanité en justifiant l'assassinat de chrétiens, de protestants, d'athées et d'agnostiques livrés aux mains des cerbères de la religion catholique. Les Pinochet, Videla, Banzer, Somoza et d'autres ont compté parmi ses amis personnels. En Espagne, le comportement de l'Église n'a pas été différent. Durant la tyrannie franquiste, elle a élevé son assassin suprême, le général Francisco Franco, à la catégorie de « caudillo de l'Espagne par la grâce de Dieu ». De sorte que ces messagers de Jésus-Christ sur Terre ont donné leur blanc-seing aux exécutions de centaines de milliers de Républicains accusés d'athéisme, de communisme ou de (...) Lire la suite »

L’immortalité du capitalisme

Marcos ROITMAN ROSENMANN
Comment est-il possible qu'un système fondé sur l'exploitation et la violence maintienne une vitalité comparable à celle des super héros de romans de fiction ? L'immortalité supposée, ne serait-ce pas ce qui provoque la vénération humaine pour ses postulats ? Ses défenseurs semblent négliger les inégalités sociales et ne pas tenir compte des contradictions de classe. Des entrepreneurs, des propriétaires fonciers, des secteurs des classes moyennes, des ouvriers, des paysans, des chômeurs et des groupes marginaux se déclarent pro capitalistes. Une gamme hétérogène d'acolytes qui aujourd'hui se font du souci pour sa santé. La crise lui diminue sa vitalité. Le capitalisme est malade et ils prient pour sa rapide récupération. Les demandes sont diversifiées. Certaines souhaitent une plus grande intervention de l'Etat pour sauver leurs affaires ruineuses et maintenir leurs niveaux de vie opulents, ce sont les banquiers et les spéculateurs. D'autres exigent une rotation dans son utilisation, en reconnaissant (...) Lire la suite »