Auteur Rami Abou JAMOUS

Les enfants palestiniens assassinés par les sionistes n’ ont pas de nom. Les enfants israéliens assassinés par les mêmes si.

Rami Abou JAMOUS
"L’enfant d’aujourd’hui est le terroriste de demain. Autant qu’il meure maintenant.” C' étaitil y a 10 ans. Depuis hier tout le monde parle de la famille Bibas, cette mère israélienne et ses deux enfants, Ariel et Kfir, âgés de quatre ans et de huit mois et demi lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023. Les corps des enfants ont été restitués jeudi par le Hamas, et celui de leur mère, Shiri, deux jours plus tard. Une première dépouille, rendue en même temps que celles des (…)

Journal de bord de Gaza (suite)

Rami Abou JAMOUS
Comme vous le savez, je n’ai pas Internet à la « Villa ». Je pouvais avoir une petite connexion dans la rue, mais depuis que tout le monde est parti, je dois attendre d’être au bureau, à la Maison de la presse, pour avoir les nouvelles. Avant, j’en avais aussi par les passagers de la bétaillère, qui nous sert de moyen de transport. Mais depuis le cessez-le-feu et le retour au nord de la quasi-totalité des déplacés, il n’y a pratiquement plus de charrettes. Ce mercredi matin, j’ai fait le (…)

Journal de bord de Gaza 73

Rami Abou JAMOUS
Samedi, c’était le deuxième échange de prisonniers entre Israël et le Hamas : 200 Palestiniens contre quatre soldates israéliennes, des militaires affectées à la surveillance de la bande de Gaza, capturées le 7 octobre 2023. Les brigades Ezzedine El-Qassam ont remis les soldates à un représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au cours d’un show spectaculaire. Cette mise en scène était principalement destinée à faire passer plusieurs messages au pouvoir et au public (…)

Jetée humanitaire ou port flottant à destination encore inconnue

Rami Abou JAMOUS
La plupart des déplacés ont fui Rafah et ses alentours pour Deir El-Balah, devenue la nouvelle « capitale économique » où se trouvent aujourd’hui environ un million de personnes. Depuis leur départ, on trouve davantage de marchandises à Rafah. Sur les emballages, les étiquettes ne sont plus en arabe, on ne trouve plus de produits égyptiens. Tout est écrit en hébreu. Car depuis une semaine, les Israéliens ont rouvert le terminal de Kerem Shalom qui donne accès à Israël. Les transporteurs (…)

Journal de bord de Gaza 26

Rami Abou JAMOUS
« C’est la première fois qu’on voit des universités manifester pour la Palestine ! » Ce samedi matin, pour la petite conférence de presse improvisée devant chez moi, il y avait beaucoup plus de monde que d’habitude. Ils ne voulaient savoir qu’une chose : les négociations en cours vont-elles enfin aboutir à une trêve ? Est-ce que vraiment on va retourner chez nous ? L’ambiance en général est à l‘inquiétude. On attend, on attend... On espère une bonne nouvelle. J’ai déjà dit dans ce (…)

Journal de bord de Gaza : suite

Rami Abou JAMOUS
« Je regarde les visages, et je vois que les gens ont vieilli » Pour la plupart des gens, la guerre signifie être pilonné par des bombes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, c’est des morts, des blessés, la destruction totale. C’est principalement cela, en effet. Mais la guerre prend aussi d’autres formes, moins visibles mais tout aussi nocives pour nous. La famine par exemple. Les Israéliens l’utilisent pour forcer les gens qui restent à quitter la ville de Gaza et le nord de la bande. Il y (…)

Journal de bord de Gaza

Rami Abou JAMOUS
« Mon beau-père a quitté cette vie pour ne plus souffrir de l’humiliation » Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et son fils Walid, deux ans et demi. Il partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. Il raconte son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave (…)

« Le parachutage, c’est comme donner à manger à des chiens »

Rami Abou JAMOUS
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et son fils Walid, deux ans et demi. Il partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. Il raconte son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Cet espace lui est réservé. Beaucoup de (…)