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Auteur : Ed PILKINGTON

La peine maximale de Bradley Manning possiblement réduite à 90 ans (The Guardian)

Ed PILKINGTON

Rare victoire pour la défense lorsque la juge accepte que certains des 20 chefs d’accusation dont le soldat a été condamné soient fusionnés pour réduire la sentence.

La peine maximale possible de Bradley Manning pour avoir transmis des secrets d’Etat à WikiLeaks a été réduite de 136 ans à 90 ans ce mardi, marquant une rare victoire pour la défense dans un procès qui jusqu’ici penchait presque exclusivement en faveur du gouvernement américain. La juge, qui préside la cour martiale, la colonelle Denise Lind, a accordé la plupart des éléments d’une requête de la défense qui a demandé que certains des 20 chefs d’accusation, pour lesquels Manning a été reconnu coupable, soient fusionnés parce qu’ils se répètent. Dans la requête, les avocats de la défense ont plaidé que le gouvernement avait pris des actes de criminalité isolés et les a divisés en plusieurs infractions distinctes – multipliant ainsi les éventuelles condamnations. « En divisant cette loi en deux chefs d’accusation distincts », dit la motion, se référant aux transmissions des câbles diplomatiques US du soldat à WikiLeaks, « le gouvernement prend ce qui devrait être une infraction punie de 10 ans d’emprisonnement et (...) Lire la suite »

Bradley Manning dans une tentative ultime pour obtenir le rejet de l’accusation d’« aide à l’ennemi » (The Guardian)

Ed PILKINGTON

Les avocats de la défense affirment qu’une condamnation marquerait un « précédent lourd de conséquences » qui porterait « un coup fatal à tout lanceur d’alerte ».

L’équipe de la défense représentant Bradley Manning, le soldat américain qui a divulgué de grandes quantités de secrets d’Etat à WikiLeaks, a fait une dernière tentative pour convaincre la juge présidant la cour martiale de rejeter l’accusation la plus grave portée contre lui : celle d'avoir « aidé l’ennemi ». L’avocat de Manning, David Coombs, a déclaré que condamner le soldat d’une infraction aussi grave créerait un « précédent lourd de conséquences ». Cela placerait la société américaine « sur une pente très glissante, qui, au fond, punirait les gens pour transmettre des informations à la presse ». S’adressant à la juge dans le tribunal militaire de Fort Meade, Coombs a affirmé « que personne n’avait été poursuivi en vertu de ce type de raisonnement : qu'un individu, pour avoir donné des informations à une organisation journalistique, serait ensuite soumis à « une charge d’« aide à l’ennemi ». La condamnation pour un tel délit porterait « un coup fatal à tout lanceur d’alerte ou toute personne qui voudrait sortir (...) Lire la suite »

Procès de Bradley Manning : l’accusation énumère l’intérêt d’Al-Qaida pour WikiLeaks (The Guardian)

Ed PILKINGTON
Le gouvernement des Etats-Unis cherche à renforcer son procès contre Bradley Manning, la source de la plus grand fuite des secrets d’Etat dans l’histoire américaine, en présentant au procès du soldat des preuves que Oussama Ben Laden et Al-Qaida ont utilisé le site WikiLeaks et plus largement Internet comme outil de recherche et de propagande. Alors que le ministère public approche de la fin de son procès, les avocats du gouvernement ont soumis à la cour et sa juge, la colonelle Denis Lind, des témoignages et des déclarations qui ont tenté de souligner la familiarité d’al-Qaida avec le web et plus spécifiquement avec WikiLeaks. Leurs efforts portent sur l'accusation la plus grave contre Manning, celle d’« aide à l’ennemi », dans laquelle l’accusation doit prouver qu’en ayant transmis du matériel classifié à WikiLeaks, le soldat a sciemment fourni des renseignements potentiellement dommageables aux ennemis des Etats-Unis. Les procureurs ont lu le dossier d’une déclaration déjà discutée devant la cour, qui (...) Lire la suite »

Au procès de Bradley Manning, Adrian Lamo raconte ses six jours de discussions avec l’accusé. (The Guardian)

Ed PILKINGTON

Le hacker s’est retrouvé face à face avec le soldat américain qu’il a trahi au moment où le procès se focalise sur l’état d’esprit et les motivations de Manning.

Bradley Manning, le soldat accusé de la plus grande fuite du renseignement de l’histoire des Etats-Unis, s’est retrouvé face à face mardi avec l’homme qui l’a dénoncé aux autorités militaires.

Adrian Lamo, un ancien pirate informatique, a témoigné à la cour martiale de Manning, qu’il n’avait jamais rencontré mais dont la dénonciation aux agents du contre-espionnage a changé dramatiquement la vie. L’avocat de la défense de Manning a contre-interrogé Lamo pour explorer les motivations et l’état d’esprit du soldat au moment où il a transmis une vaste quantité d’informations secrètes au site d’information WikiLeaks. La cour a entendu que Manning a indiqué à Lamo qu’il avait décidé de fuir les informations comme une façon d’inciter un débat mondial et de disséminer la vérité. Lamo a raconté qu’il avait eu une conversation en ligne avec Manning pendant six jours à partir du 20 mai 2010. Le soldat a d’abord pris contact avec lui via une adresse Gmail et une adresse électronique militaire, mais Lamo a suggéré de passer à un canal de messagerie AOL crypté pour garder leur conversation privée. Lamo, vêtu de noir, une croix en argent autour du cou, a déclaré à la cour qu’il avait recoupé les mails de Manning, (...) Lire la suite »

Le procès de Bradley Manning-Wikileaks : quels sont les principaux enjeux ? (The Guardian)

Ed PILKINGTON

Après 1100 jours de captivité dans une prison militaire, Bradley Manning va enfin être jugé ce lundi, pour avoir fuité une mine de secrets d’Etat à WikiLeaks.

De quoi Manning est-il accusé ? Le soldat américain fait face à 21 chefs d’accusation découlant de la fuite de centaines de milliers de fichiers numériques classifiés à WikiLeaks. La charge la plus grave est l’accusation d’« aide à l’ennemi » - à savoir, aider Al Qaida en rendant les câbles diplomatiques accessibles sur Internet – ce qui entraîne une peine de prison à perpétuité. De plus, il est accusé d’avoir occasionné « illégalement et sans motif » la publication des fichiers des renseignements américains sur Internet et fait face à 14 chefs d’accusation relatifs aux divers éléments des divulgations de WikiLeaks, ainsi qu’à 5 chefs d’accusation pour violation des règles informatiques militaires – qui s’élèvent à un possible peine maximale de plus de 150 ans dans une prison militaire. Manning a-t-il reconnu être la source de WikiLeaks ? Oui. Il a plaidé coupable d’avoir transmis des informations numériques à WikiLeaks entre le 1er novembre 2009 et le 27 mai 2010 – une période durant laquelle il travaillait comme un (...) Lire la suite »