RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Michel LHOMME
Un pays entre compromission et répression

Monde en action : le Mexique toujours privé de paix civile

Michel LHOMME
Durant les six ans de la présidence de Felipe Calderon, ce ne sont pas moins de 70 000 personnes qui moururent des suites des violences liées au narcotrafic. L’offensive contre le crime organisé était devenue à la fin du dernier mandat de Calderon, l’objectif prioritaire de son gouvernement. Pendant les premiers mois du nouveau président mexicain Peña Nieto, en place depuis décembre 2012, on compte déjà 6 300 victimes liées au narcotrafic (chiffres du premier semestre 2013). C’est beaucoup mais c’est déjà un progrès si l’on considère que sur la même période, le chiffre des victimes du dernier semestre 2012 s’élevait à 7 700. A Mexico qui était depuis longtemps l’une des capitales les plus dangereuses du monde, la criminalité serait en baisse. C’est donc plutôt une bonne nouvelle même si les causes de ce phénomène de baisse générale de la délinquance à Mexico et dans le pays sont à relativiser. Le Président Enrique Peña Nieto a promis de continuer la collaboration avec les Etats-Unis pour éradiquer les « capos » (...) Lire la suite »

Budget de l’État : Surtout ne rien faire. On continue comme avant !

Michel LHOMME

Que de congratulations socialistes après le chiffre spectaculaire de 50 000 chômeurs en moins au mois d’août et la présentation du budget 2014 de l’État ! La masse salariale serait quasiment stabilisée et les dépenses de fonctionnement des ministères réduites de 2%, portant l’effort global à 2,6 milliards d’euros, a précisé le projet de loi de finances présenté en Conseil des ministres.

La masse salariale devrait s'élever à environ 81 milliards (contre 80,6 milliards en 2013), selon le ministère de la Fonction publique. Le chômage baisse mais en 2014, 13.123 emplois de fonctionnaires seront supprimés dans les secteurs qui ne concourent pas aux missions prioritaires de l’État à savoir 7.881 postes de moins au ministère de la Défense et 2.564 à Bercy, aux Finances. Pourquoi ces deux ministères ? Le premier parce que c’est bien connu, les militaires, ça obéit, ça ne rechigne pas ; le second parce qu’on informatise à tout va pour supprimer les postes. A l'inverse, on aura noté que le budget prévoit 10.979 créations de postes, dont 9.984 pour l’Éducation (lycées et universités), 405 pour la police et la gendarmerie et 590 pour la justice. Et comment faire autrement ? Les prisons sont saturées, la police sur tous les fronts et l’éducation nationale à bout de souffle. Pourtant, les créations à l’Éducation nationale sont un peu aberrantes. La réforme Chatel, sous la présidence Sarkozy, conçue (...) Lire la suite »
Manoeuvres presque ouvertes de l’impérialisme américain et wahhabite

L’Iran et l’Algérie, cibles de Washington et Ryad

Michel LHOMME
Les pays du Golfe avouent ouvertement souhaiter la création d'une alliance géopolitique autonome incluant au départ deux ou trois pays, dont l'Arabie Saoudite et le Bahreïn. Pourquoi cette soudaine précipitation ? Les dirigeants du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), qui comprend l'Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, le Qatar, les Emirats arabes unis et le sultanat d'Oman, ne cachent pas leur inquiétude face aux ambitions régionales de l'Iran. Le Bahreïn, dirigé par la dynastie sunnite Al Khalifa, est, en particulier, le théâtre, depuis le début du « printemps arabe », d'une contestation de la majorité chiite, soutenue en sous-main par l'Iran, qui a des vues sur le territoire insulaire. Un destin commun ? Par ailleurs, le Qatar, l'Arabie saoudite mais aussi les Frères Musulmans d'Egypte, semblent déterminés à faire chuter l'Algérie. Anna Marie Lisa, présidente honoraire du Sénat belge, accuse ouvertement l'Arabie Saoudite « d'oeuvrer à déstabiliser volontairement les frontières sud (...) Lire la suite »

Malouines : l’heureux temps des colonies anglaises.

Michel LHOMME

L’Amérique du Sud prend fait et cause pour l’Argentine

Peintre de paysages brumeux, balayés par le vent, à la manière de Turner, James Peck a été le premier habitant des Malouines (Falkland pour les Anglais) à obtenir la nationalité argentine depuis la dispute de 1982 et la guerre entre ce pays et la Grande-Bretagne. C'était en juin de l'année dernière, aux côtés de la présidente Christina Fernandez de Kirchner. Barbu, tatoué sur les bras, paquet de cigarettes dans la poche, maté de coca dans la main, Peck est typique de la faune bohème et des artistes expatriés qui peuplent aujourd'hui les bars et les cafés de Stanley, la capitale de l'archipel. Il a été salué comme un héros à Buenos Aires mais sifflé et dénoncé comme un traître par certains de ses compatriotes aux Malouines. Le fait d'y être né et d'y avoir grandi ne l'a pas empêché de recevoir des menaces de mort. Les Malouines ? Onze semaines de conflit, plus de 900 morts et la dernière victoire coloniale britannique. En pleine commémoration du trentième anniversaire de la guerre - la revue militaire (...) Lire la suite »