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Auteur : Ronnie KASRILS

L’opération du 7 octobre restera dans l’histoire comme un exploit militaire, ou la routine ennuyeuse d’être étiqueté antisémite

Ronnie KASRILS

La diatribe de Wendy Kahn à mon encontre ("Naked Jew-hatred behind Kasrils' feting of Hamas atrocities" - Politicsweb, 28 novembre) n'est pas surprenante. Les sionistes et leurs soutiens dans tout l'Occident, y compris leurs mandataires locaux, ne sont capables de pleurer que pour leur propre espèce. Ceux d'entre nous qui insistent sur la reconnaissance universelle de l'humanité sont désormais régulièrement traités d'"antisémites".

Les crimes de guerre israéliens à Gaza, perpétrés avec un mépris génocidaire pour l'humanité, ont laissé 15 000 personnes dans des fosses communes - 6 000 enfants et 4 000 femmes à ce jour - et des milliers d'autres sont encore sous les décombres. Les hôpitaux, les cliniques, les écoles, les mosquées, les centres culturels, les centrales hydrauliques et électriques et les centres de communication ont été rasés, de même que 70 % des maisons, des appartements, des autres habitations et des quartiers entiers. Des bébés en couveuse, des patients en soins intensifs, des chirurgiens, des ambulanciers et des travailleurs de la santé ont été tués. Personne n'a été épargné. Même les personnes alitées et handicapées parmi le million de personnes mises en demeure de se déplacer vers le sud sous peine de mort ont été tuées. Si ces personnes avaient été des Israéliens ou d'autres Blancs, Wendy Kahn, ainsi que la classe politique et les médias occidentaux, appelleraient à mettre fin au génocide par tous les moyens nécessaires. (...) Lire la suite »