Auteur Joseph E. STIGLITZ

La fin du néo-libéralisme et la renaissance de l’histoire (Project Syndicate)

Joseph E. STIGLITZ
À la fin de la guerre froide, le politologue Francis Fukuyama écrivit un article, qui connut un grand retentissement, intitulé « La Fin de l’histoire ? » L’effondrement du communisme, y affirmait-il, balaierait le dernier obstacle séparant encore le monde dans son entier de sa destinée, qui s’accomplirait dans la démocratie libérale et dans les économies de marché. Beaucoup acquiescèrent. Aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés au reflux de l’ordre libéral mondial et des règles sur (…)

Pourquoi il faut signer l’arrêt de mort du néolibéralisme (The Guardian)

Joseph E. STIGLITZ
Depuis des décennies, les États-Unis et d’autres états mènent une politique de libre échange qui a échoué de façon spectaculaire. Quel type de système économique apporte le plus de bien-être au genre humain ? Cette question est devenue centrale aujourd’hui, car après 40 ans de néolibéralisme aux États-Unis et dans d’autres économies avancées, nous savons ce qui ne fonctionne pas. L’expérience néolibérale – réduction de l’impôt des riches, déréglementation des marchés du travail et des (…)

La pénurie à l’âge de l’abondance

Joseph E. STIGLITZ
Les manifestations contre l’envolée des prix alimentaires et des carburants se multiplient dans le monde. Les pauvres voient leurs revenus diminuer avec le ralentissement de la croissance mondiale. Comment répondre aux inquiétudes légitimes de leurs électeurs ? Aux Etats-Unis, John McCain a choisi, comme Hillary Clinton, la solution de facilité et prôné une suspension de la taxe sur l’essence, au moins pour l’été. Seul Barack Obama est resté ferme et a rejeté cette idée qui aurait abouti à (…)

Fatal freinage aux Etats-Unis.

Joseph E. STIGLITZ
Les Echos, 7 janvier 2008. L’économie mondiale a connu de bonnes années. La croissance a été forte, le fossé entre pays développés et pays en développement s’est rétréci, avec une forte croissance en Inde et en Chine. Même l’Afrique ne s’en est pas si mal sortie, avec une croissance de plus de 5 % en 2006 et 2007. Mais cette période faste touche peut-être à sa fin. On s’inquiète depuis des années du déséquilibre causé par les énormes emprunts américains. L’instant de vérité est arrivé, (…)