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Auteur : CN46400

Et les mouches changèrent d’âne...

CN46400

Voilà que maintenant ils font la gueule. Comme si la sainte apocalypse, TMI-Tchernobyl-Fukushima, s’était dégonflée comme une vulgaire baudruche. Et que, brusquement, pour le peuple des réseaux sociaux, ces catastrophes n’étaient plus que des accidents avec des bilans, certes lourds, mais limités.

Et puis, où trouver l’électricité pour remplacer le pétrole dans les moteurs de la mobilité et dans les brûleurs de nos chaudières, si non dans le nucléaire ? Et les mouches changèrent d’âne.... Depuis quelques temps, je consulte le site “eco2mix” où en temps réel on peut suivre la production française d’électricité. J’y constate plusieurs mouvements : 1- l’importation, jusqu’à 10% certains jours, a tendance à augmenter. 2- Les exportations, quand elles existent, sont négligeables. 3- La production éolienne, 8000 machines installées, ne dépasse que rarement les 2%, mais parfois, atteint les 12% du total, preuve de l’irrégularité de cette production. 4- La production photovoltaïque est la plupart du temps insignifiante. 5- Depuis l’arrêt des réacteurs de Fessenheim, la production nucléaire ne dépasse que rarement les 65%, contre plus de 70% auparavant. Quelques minutes plus tard, j’observe mes factures et je constate un joli +10% entre octobre 19 et octobre21, pour une consommation annuelle équivalente. Je (...) Lire la suite »
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Loi travail : La lutte des classes en France

CN46400

Si Marx vivait encore, une nouvelle occasion d'ajouter une nouvelle "saison" à sa "lutte des classes en France" lui serait fournie.

Tous les ingrédients dignes de son talent sont présents. Un président socialiste dévalué par ses reniements apparents mais largement prévisibles dès sa candidature. Un parti du président, jadis populaire, doyen des partis français, en voie d'implosion entre deux minorités diamétralement hostiles et une majorité, centriste, d'intérêts particuliers voire personnels. Une droite, idéologiquement unie, mais aux prise avec des ambitions personnelles aussi multiples que massacrantes. Et une extrême droite qui est unie sur une seule candidature, appuyée sur un programme dont la véhémence attrape-tout permet, depuis des décennies une progression régulière au dessus des deux chiffres au delà des quel la crédibilité devient préoccupante pour ses adversaires. Enfin une extrême gauche minoritaire qui se partage entre ceux qui veulent refaire le Front Popu en unifiant les prolétaires de toute la gauche et ceux qui, depuis 1917, rêvent au "Grand Soir" d'octobre 17 ou de la "sociale" de 1848, ou 1871. Tout ce monde (...) Lire la suite »