Les rapports d’ONG se multiplient pour dénoncer les graves atteintes aux droits humains qui découlent de l’extraction, du transport et de l’exploitation des matériaux nécessaires à la fabrication des technologies utilisées dans les énergies renouvelables. Le silence public qui entoure ces pratiques est assourdissant : il traduit le malaise de personnels politiques et médiatiques à assumer certaines contradictions de l’écologie politique. Car les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries de voiture électrique ont un très lourd coût environnemental et humain.