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Auteur : Pierre BARBANCEY

À la prison de Gilboa, en Israël : « Si un détenu avait le malheur de bouger, tout le monde était battu »

Pierre BARBANCEY

Salaah Salaah, originaire de Burqa en Cisjordanie, a été détenu à la prison de Gilboa, en Israël, pendant cinq ans et quatre mois. Libéré lundi, il nous livre un témoignage sur ses conditions de vie en prison et ce qui s’y passe depuis le 7 octobre.

« Depuis le 7 octobre au matin, toutes les prisons sont fermées au monde extérieur. Nous avons subi des humiliations et des violences physiques. Parmi nous, il y a des malades, des personnes âgées et des blessés. En raison des tortures infligées par les gardiens de prison, certains détenus ont eu des membres cassés, sans accès à des soins médicaux. Nous étions interdits de sortie dans la cour de la prison. Les gardiens effectuaient l’appel trois fois par jour, à 6 heures, à 10 heures et l’après-midi. Ils pénétraient dans les cellules, choisissaient au hasard trois ou quatre détenus et les frappaient devant les autres. Depuis le 7 octobre, les prisons sont surpeuplées en raison du grand nombre d’arrestations. Les prisonniers transférés vers la prison de Gilboa (au sud de Naplouse) attendent dans une salle d’attente. Depuis leur arrivée jusqu’à l’entrée dans la cellule, ils sont maltraités tout au long du chemin. Des cellules émane une odeur nauséabonde de sang et d’urine. Un plat de riz est partagé entre (...) Lire la suite »

Quand le patron de l’OTAN en dit trop...

Pierre BARBANCEY

Jens Stoltenberg, patron de l’Organisation atlantiste, s’est exprimé le 7 septembre devant le comité des Affaires étrangères de l’Union européenne. Il a expliqué qu’à l’automne 2021, son organisation avait refusé les propositions de Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en tenue militaire, s’est rendu jeudi matin devant le Congrès des États-Unis où les élus débattaient d’une possible nouvelle aide militaire et humanitaire pour son pays. À l’ONU, quelques jours plus tôt, le chef de l’État avait opté pour un style vestimentaire similaire pour accompagner son discours. Mais là où, il y a quarante-neuf ans, Yasser Arafat s’était présenté avec un fusil dans une main et un rameau d’olivier dans l’autre, le président ukrainien s’est adressé, mardi soir, aux chefs d’État et de gouvernement en ne brandissant qu’une arme. Pis, il ne voyait pas l’utilité du symbole de la paix. Le but ultime étant la mise à genoux de l’adversaire. Pour cela, il n’a pas besoin de discussions, mais d’armes. « Nous sommes sur la ligne d’arrivée », a-t-il souligné dans une interview à CNN, après que des responsables étasuniens, anonymes, ont émis des réserves dans la presse sur la stratégie militaire ukrainienne. À l’ONU, il dénonçait même « certains pays (qui) feignent (...) Lire la suite »