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Auteur : Patrick ABEILLÉ

Notre dieu grec

Patrick ABEILLÉ
Macronos Chez les grecs il est un dieu des origines qui s’appelle Cronos ( à ne pas confondre avec Chronos dieu du temps). Le plus jeune des Titans, il met fin à la première génération des dieux en tranchant les testicules de son père. Pour ne pas être détrôné à son tour par sa progéniture, suivant les prédictions de ses parents, il dévore ses propres enfants dès leur naissance. Rhéa à la fois sa sœur et son épouse s’enfuit en Crète pour accoucher de Zeus ( Jupiter chez les romains). A la place de Zeus Rhéa donne à Cronos une pierre à manger. Adulte, Zeus administre à son père une drogue qui lui fait restituer tous les enfants engloutis et, avec leur aide il enchaîne Cronos , l’émascule et ouvre l’ère de la deuxième génération des dieux. Cronos est le souverain incapable de s’adapter à l’évolution de la vie et de la société.Sans doute veut-il le bonheur de ses sujets et la paix d’un âge d’or : mais c’est lui seul qui gouverne, il rejette toute idée de succession, il ne conçoit pas d’autre société que la sienne. (...) Lire la suite »

Un voyage initiatique

Patrick ABEILLÉ

C’était en 1976. Il y a longtemps mais ce qui c’est passé ces jours là a guidé ma vie.

Je viens dire ici ce qui est mon vécu, la réalité de ce monde qui n’a rien à voir avec la propagande qui règne en France sous la dictature macronienne empêchant toute opposition.

C’était donc en 1976, la guerre d’Algérie venait à peine de se finir. Mon frère ayant préféré la coopération à l’incorporation fût nommé professeur à Oran. Il se trouvait là bas sans voiture et me demanda de lui en chercher une et de la lui apporter, ce que je fis. Je profitais de quelques jours de congé pendant les vacances de Noël et je pris la route de Toulouse pour le Maroc et l’Algérie. Bien que n’ayant jamais mis les pieds en Espagne à cause de Franco, je me mis en route avec mon épouse : c’était un 24 décembre. Après de nombreuses heures de conduite on décida de s’arrêter dans un petit bistrot au bords de la route. C’était le soir de Noël et le bistrot était plein de gens qui nous on demandé d’où nous venions et où nous allions, ce que nous avons expliqué avec les quelques mots d’Espagnol que nous pratiquions, et nous ont souhaité un « Feliz Navidad ». Nous nous sommes bien restaurés et, au moment de payer, tout avait déjà était réglé. De retour dans la voiture nous nous sommes regardés et nous sommes demandés (...) Lire la suite »