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Auteur : Christine ABDELKRIM-DELANNE

Les sales guerres américaines : massacres, phosphore et uranium appauvri

Christine ABDELKRIM-DELANNE

Intervention sans mandat, bombardements de civils, utilisation d’armes illégales au phosphore et à l’uranium appauvri, de nouveaux crimes de guerre viennent s’ajouter à une liste déjà très longue. La guerre menée par les États-Unis et leurs alliés est, comme en Irak en 1991, une « sale guerre » qui ne dit pas son nom.

Alors que les grands média internationaux se sont déchaînés sur la bataille d’Alep, accusant l’armée syrienne et ses alliés russes de divers « crimes de guerre » dont il s’est avéré, depuis, qu’il s’agissait de « fake news » diffusées par les forces rebelles, un grand silence entoure les opérations menées à Raqua (contrôlée par l'EI) par les Forces démocratiques syriennes (à majorité kurde), armées et soutenues par les bombardements de la coalition américaine. Une commission d’enquête de l’ONU présidée par Paulo Sergio Pinheiro, vient, cependant, de faire état de 300 victimes civiles, au moins, et du déplacement forcé de quelque 160 000 personnes. « Nous n’avons relevé que les victimes des bombardements, soit environ 300 civils, dont 200 sur un même lieu, le village d’al-Mansoura », a déclaré Karen Koning AbuZayd, l’un des membres de la commission. Le Pentagone, qui intervient sans mandat de l’ONU et sans accord du gouvernement syrien, parle d’ « opération de niveau limité ». Les Américains ont, en outre, attaqué les (...) Lire la suite »

Syrie : Les États-Unis relancent la guerre

Christine ABDELKRIM-DELANNE

Dans un contexte de tensions entre les deux États, le voyage du président américain en Arabie saoudite, fin mars, a été le signe de la relance d’une collaboration plus étroite sur l’aide matérielle et militaire, et pour la CIA, de relancer son programme d’entraînement et d’armement dans ses bases en Jordanie.

Les Américains et les Saoudiens ont livré, pour la première fois, des armes sophistiquées en petite quantité aux groupes armés qui combattent en Syrie. Il s’agit, pour l’instant, de missiles antitanks M220/TOW, dans le cadre d’un programme plus large de livraison d’armes sophistiquées. Cette nouvelle stratégie américaine est, selon le Wall Street Journal (WSJ), motivée par l’échec des négociations de janvier et les avancées de l’armée syrienne sur le terrain. Elle fait suite, également, à la réorganisation des combattants soutenus par l’Occident, visant à créer une force militaire plus efficace. Il s’agit, semble-t-il, pour Washington de tester la capacité de ses mercenaires/rebelles à empêcher que ces armements ne tombent dans les mains des groupes extrémistes liés à al-Qaïda. Selon la porte-parole du Conseil national de sécurité américain, Bernadette Meehan, « les États-Unis s’engagent à construire la capacité de l’opposition modérée, y compris par l’apport d’une aide aux combattants de l’opposition armée (...) Lire la suite »

PRISM, le nouveau Big Brother

Christine ABDELKRIM-DELANNE

Le programme américain d’espionnage, PRISM, qui fait couler tant d’encre aujourd’hui, n’est pas nouveau.

Il a été lancé par George Bush en 2007. C’est Edward Snowden, 29 ans, ancien employé de la CIA avant d’être recruté à la NSA, (l’agence de sécurité nationale américaine), qui a révélé la réactivation du programme PRISM à une échelle plus vaste dans une interview accordée au Guardian on line, à Hong-Kong, le 9 juin.

Ce programme ultraconfidentiel consiste à prendre directement dans les serveurs de neuf compagnies internet, dont Microsoft, Apple Yahoo ! Google, Facebook et Skype, tout ce qui intéresse les services de renseignements américains. Courriels, chats, photos, vidéos et autres fichiers, voire mots de passe ou codes confidentiels sont mis à la disposition de ce Big Brother, version 21ème siècle. À noter, cependant, que Twitter, selon le New York Times, a refusé de collaborer avec la NSA. Les compagnies visées ont-elles donné leur accord ? Sitôt l’information diffusée par le Washington Post et le Guardian, elles ont évidemment démenti formellement avoir fourni volontairement un accès à leurs serveurs au profit de la NSA (Agence américaine de sécurité nationale). Apple est allé jusqu’à nier connaître le programme Prism, ce qui paraît pour le moins étonnant. Le Washington Post a publié un mémo confidentiel de la NSA disant que « les compagnies sources doivent être protégées. Elles risqueraient de s’éloigner du (...) Lire la suite »

Pourquoi l’OMS ne publie pas son rapport sur l’Irak ?

Christine ABDELKRIM-DELANNE

Face à la soumission de l’OMS au dictat de Washington, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse.

Depuis la fin de la première guerre d’Irak (1991), les études, les reportages, les témoignages sur les effets des armes utilisées par les forces occidentales, dont l’uranium dit « appauvri » (UA) se comptent par dizaines. Les vétérans de Tempête du désert, qu’ils soient Américains, Français, Britanniques, Australiens ou autres, ont également dénoncé ces effets sur eux-mêmes et leur descendance depuis leur retour d’Irak en 1991. Depuis, la seconde guerre et l’occupation n’ont fait qu’aggraver la situation dans un Irak littéralement empoisonné. Aujourd’hui, c’est un rapport d’enquête de l’OMS réalisée en 2012 qui fait scandale. Non pour ce qu’il révèle, mais parce qu’il n’a pas été rendu publique. Commencé en mai-juin 2012 et terminée en octobre de la même année, l’étude réalisée par l’OMS et le ministère irakien de la Santé, révèle un nombre croissant de malformations congénitales et de cancers chez les enfants. Elle a été menée à Bagdad, Diyala, Anbar, Sulaymaniyah, Babel, Bassorah, Mossoul et Hi-Qar, où 18 000 foyers ont (...) Lire la suite »

Turquie : de nouveau alliée stratégique d’Israël

Christine ABDELKRIM-DELANNE
Selon Debkafile, site proche des services de renseignements israéliens, Barack Obama a tout fait pour établir des relations entre la Turquie et Israël. La Turquie a mis fin à la suspension de la coopération avec Israël, troisième partenaire de l'OTAN, lors de la rencontre de Bruxelles, le 4 décembre dernier, au cours de laquelle il a également été décidé de déployer des missiles Patriots sur la frontière entre la Turquie et la Syrie. La pression des membres de l'OTAN était forte et, compte tenu de ses ambitions, Ankara n'a pu faire autrement que de s'exécuter. Comme l'a formulé le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, l'attitude du gouvernement turc créait « un manque de confiance parmi les partenaires ». Les relations de coopération avec Israël avaient été suspendues après l'attaque, le 31 mai 2010, du MaviMarmara, navire affrété par les volontaires solidaires de la Palestine qui avaient tenté de briser le blocus naval de Gaza. L'attaque avait fait, il n'est pas inutile de le rappeler, neuf (...) Lire la suite »