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Auteur : Hernando CALVO OSPINA

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, est un dangereux fanatique anti-cubain

Le "petit Marco" rêve de donner le joyau de la couronne à Trump

Hernando CALVO OSPINA

Il est vrai que quelque chose unit Rubio, Wiles, Waltz et d'autres membres du groupe dirigeant : leur mépris et leur rage contre Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et d'autres pays de la région qui s'opposent aux desseins de l'empire. À cet égard, Rubio a été une voix de premier plan et un promoteur de mesures punitives...

Marquito, « Petit Marco », est l'un des termes utilisés par Donald Trump pour se moquer de Marco Rubio lors des primaires républicaines de 2016. Il l'a également qualifié de « risible ».1 Dénigrant les capacités de Rubio comme sénateur, il avait déclaré : « c'est un poids plume que je n'embaucherais même pas pour diriger l'une de mes plus petites entreprises ».2 Rubio avait répondu par d'autres insultes. Dès les premiers instants de cette première présidence, Trump avait commencé à se comporter comme un propriétaire terrien, avec les Etats-Unis pour ranch. Le monde lui devait obéissance ou alors il le menaçait de toutes sortes de chantages, y compris de l'option de la puissance militaire, qu'il présentait comme s'il s'agissait de son fusil de « cow-boy ». Se rendant compte que Trump pouvait déraciner quiconque se mettait en travers de son chemin, Rubio entreprit donc de lui montrer qu'il voulait être son allié et que les offenses de la campagne appartenaient au passé, en (…) Lire la suite »

Marco Rubio, le petit Trump

Hernando CALVO OSPINA

La carrière fulgurante de l'actuel secrétaire d'État n'aurait pas été possible sans ces grands parrains : La Fondation Nationale Cubano-Américaine, le clan Bush et la National Rifle Association...

Le Washington Post a dû dire à Marco Rubio qu'il mentait : sa famille n'avait pas quitté Cuba pour échapper à la « dictature » de Fidel Castro. Ses électeurs se sont sentis profondément trompés, mais il était trop tard. (1) Lui et ses soutiens savaient que ce mensonge était, et est toujours, fondamental pour tout aspirant politicien en Floride. Ce « fils d'exilés », comme il aimait à se définir, a caché délibérément le fait que ses parents avaient quitté Cuba avec un visa d'immigrants près de trois ans avant le triomphe de la révolution. La situation économique et politique sous la dictature de Fulgencio Batista les y avait contraints. C'est pour cette raison qu'en 2011, la biographie de l'actuel chef du Département d'Etat a dû être modifiée sur le site officiel du Sénat. (2) Marco Rubio est né à Miami en mai 1971. Deux ans après avoir obtenu son diplôme d'avocat, il entame une carrière politique qui le mène à son élection en 1998, au conseil municipal de West Miami. La même (…) Lire la suite »

C’est ainsi qu’ils travaillent à discréditer les FAR de Cuba.

Hernando CALVO OSPINA

J'ai entendu ces noms de la part de quelqu'un qui s'était présenté à moi comme un fonctionnaire du Département d'Etat, affecté à l'ambassade de Paris. C'était il y a quelques années, dans le bar d’un élégant hôtel parisien, à quelques mètres du musée du Louvre. Cinq jours plus tôt, il m'avait abordé lors d'un cocktail à la Maison de l'Amérique Latine...

Il disait me connaître par mes livres et mes articles sur Cuba. Il buvait du vin comme pour étancher sa soif. Après quelques échanges, il me demanda ce que je pensais des forces armées cubaines et du ministère de l'intérieur de Cuba. Je lui répondis qu'à l'exception de quelques traîtres, ces deux institutions avaient fait preuve de loyauté à l'égard de la révolution ; qu'en raison de leur relation avec le peuple, elles étaient des piliers fondamentaux de ce processus. « C'est vrai », reconnut-il. « Mais est-il normal qu'elles mettent autant les mains dans l'économie ? Qu'elles aient des entreprises dans plusieurs pays ? » Je répondis qu'il était habituel que les forces armées et les services de sécurité de nombreux pays fassent des affaires, directement ou indirectement, presque toujours sous couvert, sur leur propre territoire ou dans d'autres pays. Ou ne savait-il pas que le Pentagone est l'un des plus grands entrepreneurs du monde ? Ignorait-il que la CIA possède des (…) Lire la suite »
Ce que ne vous ont pas dit les médias subventionnés

Cuba remet une liste de terroristes à Interpol.

Hernando CALVO OSPINA

Oui, j’ai bien vérifié : le gouvernement de Cuba a envoyé à l'Organisation Internationale de Police Criminelle, plus connue sous le nom d'Interpol, la Résolution du Ministère de l'Intérieur publiée au Journal officiel du 7 décembre 2023.

L'organisation policière, dont 196 pays sont membres, a reçu la "Liste nationale des personnes et entités qui ont fait l'objet d'enquêtes criminelles et qui sont recherchées par les autorités cubaines". (1) La résolution indique : "Inscrire sur la liste nationale les personnes et entités qui, en vertu de la résolution 1373 du Conseil de Sécurité des Nations unies, du droit international et de l'ordre juridique interne, ont fait l'objet d'enquêtes pénales et sont recherchées par les autorités cubaines en raison de leur implication dans la promotion, la planification, l'organisation, le financement, le soutien ou la réalisation d'actes perpétrés sur le territoire national ou dans d'autres pays..." Elle précise aussi : "Le Ministère de l'Intérieur affirme l'existence de motifs ou de bases raisonnables pour inscrire ces personnes et entités ou organisations sur la liste nationale des terroristes, avec des preuves dûment documentées, qui répondent aux critères de désignation tels (…) Lire la suite »

La fabrique de la Haine contre Cuba

Hernando CALVO OSPINA

Un documentaire à voir et à partager ! A partir d'interviews et d'archives, le réalisateur montre la guerre que les Etats-Unis mènent contre la révolution cubaine depuis plus de 60 ans. Une guerre intégrale parce qu'elle a utilisé la propagande, la psychologie, le terrorisme, l'économie... La plus longue agression de l'histoire de l'humanité.

Jusqu'où la cruauté de Washington peut-elle aller contre la population de cette île des Caraïbes qui a décidé d'être souveraine et indomptable ? Jour après jour, après plus de soixante ans, les États-Unis ont utilisé l'inimaginable pour mettre fin à cette révolution. La méchanceté et la violence de Washington n'ont eu aucune limite pour tenter de mettre ce peuple à genoux par la faim ou de le faire se soulever contre ses dirigeants. Et pour cela, il a compté sur un groupe de mercenaires, antipatriotes, traîtres, qui, pour quelques pièces, font tout ce qu'on leur demande. Tout cela, et bien d'autres choses encore, est montré dans ce documentaire. https://www.youtube.com/watch?v=4f-TgB1g1WA Lire la suite »

Mercenaires et haineux contre Cuba

Hernando CALVO OSPINA

https://www.youtube.com/watch?v=hmh7l2why-0

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Colombie : Quelques défis du président colombien Gustavo Petro

Hernando CALVO OSPINA

Entretien avec Hernando Calvo Ospina, réalisé par Marleen Bosmans et Marc Vandepitte.

DeWereldMorgen : Comment expliquez-vous que Gustavo Petro, un homme politique de gauche, ait été élu président l'année dernière dans un pays comme la Colombie, gouverné par la droite depuis plus de 200 ans ? Hernando Calvo Ospina : La victoire électorale de Gustavo Petro n'est pas un événement isolé, ni le résultat de sa seule personne, ni de son organisation politique, mais le résultat de plusieurs processus, le principal étant les manifestations populaires fortes et massives qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays au cours des trois années précédant les élections. De telles manifestations n'avaient pas eu lieu en Colombie depuis 1971 et ont été générées spontanément par la pauvreté et la marginalisation sociale. Malheureusement, sans direction politique. La Colombie est un pays de grandes villes et ces mobilisations ont réveillé la majorité des Colombiens, y compris une partie de la classe moyenne. Auparavant, la lutte se déroulait dans les campagnes, menée par la (…) Lire la suite »

64 ans plus tard... Cuba et la colère du dieu de l’enclos.

Hernando CALVO OSPINA
Pourquoi l’État cubain n’accepte-t-il pas ce que les États-Unis lui demandent pour qu’ils laissent l’île tranquille et lèvent le blocus ? Pourquoi cette révolution persiste-t-elle à aller à contre-courant de l’empire le plus puissant qui ait jamais existé sur terre, si cela lui a valu tant de problèmes économiques et sociaux en punition, et qui s’aggravent chaque jour ? Cela vaut-il la peine de s’obstiner autant ? La grande majorité des pays du monde ne veut pas d’impositions américaines. Alors ? Oui, parfois j’y ai pensé. Mais en réalité ces réflexions ne sont pas de mon fait, bien qu’elles m’aient aidé à imaginer les situations possibles. Plusieurs personnes m’ont posé ces questions aussi naturellement et innocemment que des millions d’autres dans ce monde le font face au « cas » cubain. Les transnationales reviendraient sûrement sur l’Ile et commenceraient par reconstruire et remettre en fonction beaucoup d’industries obsolètes ou fermées. Cuba se remplirait de touristes (…) Lire la suite »

Femmes françaises : Pessimistes mais optimistes.

Hernando CALVO OSPINA
Voici six interviews de femmes françaises. Elles parlent de la France et de sa société, de la situation sociale et économique de l’une des grandes puissances mondiales, des luttes sociales et de la réponse de l’Etat. Ecoutons-les, et réfléchissons à ce qui se passe à côté de nous et que nous ne voyons pas. Leurs paroles nous aideront certainement à ouvrir un peu plus les yeux. Et puissent-elles, espérons-le, contribuer à l’éveil de nombreuses consciences. https://www.youtube.com/watch?v=6ZCoGJtGHDA Lire la suite »
Depuis que la Colombie se nomme Colombie, elle n’a jamais connu de dignité, de souveraineté et encore moins de paix.

La Colombie, vieil allié stratégique de Washington-OTAN

Hernando CALVO OSPINA

Une fois adoptés, les statuts de l'OEA et du TIAR furent imposés par les Etats-Unis et formèrent le cadre idéologique et opérationnel de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, l'OTAN, créée le 4 avril 1949...

Les armes s’étaient à peine tues dans l'Europe ravagée par la Seconde Guerre mondiale ; l'Armée Rouge soviétique commençait tout juste son retour au pays après avoir affronté, poursuivi et écrasé les troupes hitlériennes à Berlin même ; et déjà un autre terrible danger pour l'humanité se profilait depuis Washington. Son armée n'était entrée en guerre que lorsque le drapeau rouge, au marteau et à la faucille, commençait à flotter sur les camps de concentration libérés. Washington avait été témoin du courage et de la détermination soviétiques dans la guerre, et voyait maintenant cet ennemi idéologique ressurgir d’entre les décombres. Les États-Unis n’avaient donc pas de temps à perdre pour prendre possession de ce monde meurtri. L'une de leurs priorités fut d’établir leur domination sur ce qu'ils appelaient leur "arrière-cour", c’est-à-dire toute l'Amérique latine et la Caraïbe, une région qui n'avait pas souffert directement de l'horreur de la guerre. À cette fin, le président (…) Lire la suite »