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Parlement Européen. Texte du discours de Daniel Estulin.

Daniel Estulin, né en Russie, est un journaliste d’investigation espagnol
Il a écrit un livre, intitulé ’La véritable histoire du Groupe Bilderberg’ , édité en 42 langues et paru dans 60 pays.

Devant le Parlement Européen le 1° Juin 2010, il a prononcé un discours, pour informer nos "parlementaires". Si certains veulent en savoir autant que les députés qu’il élisent, ils ne trouveront pas ce discours dans la presse francophone.
"Courrier International", media francophone, s’en étonne (http://science21.blogs.courrierinternational.com/tag/daniel%20estulin), donne des liens pour des sites en espagnol - dont celui de Daniel Estulin, qui ne répond plus depuis plusieurs jours - ... mais "Courrier International" est sans doute trop pauvre à cause de "la crise" pour envoyer des enquêteurs et n’a pas de traducteur.

Dailymotion laisse perdurer deux videos de cette intervention, sous-titrées à la hâte en français :
http://www.dailymotion.com/video/xdl8wy_bilderberg-denonce-au-parlement-eur_news#from=embed?start=3
http://www.dailymotion.com/video/xdl8uy_bilderberg-denonce-au-parlement-eur_news#from=embed?start=4

Mais il manque cette partie du discours de Daniel Estulin :

"Regardez la Grèce. Ce qu’ils essayent de faire c’est de faire s’effondrer le système, au lieu de permettre que la Grèce réorganise son système monétaire, ils sont en train d’imposer que la Grèce soit instrumentalisée, que la dette de la Grèce soit financée par l’Europe. Mais cette dette n’a aucune valeur. A mettre à la poubelle, de l’argent de monopoly. Du moment qu’on demande à l’Europe, qui traverse à son tour sa propre débâcle financière, d’absorber une dette impayable, que les Grecs, c’est certain, ne pourront jamais payer, cela signifie que l’Europe sera détruite à coup sûr. Et cela est en train de se faire, intentionnellement, puisque personne ne suivra Barroso, qui est, avec tout le respect que je lui dois, intellectuellement limité, ni Trichet qui est si bête.

Défaisons nous de la bureaucratie de Bruxelles. Licencions les tous. Ce sont tous des bons à rien, Ils sont inutiles. Ces gens n’ont jamais rien fait d’utile dans leur vie. Défaisons nous de Barroso. Il a condamné l’Histoire à l’école. Défaisons nous de cet hypocrite de Van Rompuy, non pas parce qu’il est inutile mais parce qu’il est malin et très dangereux. Ce n’est pas la première fois qu’un petit malin fraye son chemin dans l’ombre jusque dans les entrailles du pouvoir.

[Vous voyez, c’est une question de leadership et une question d’immortalité. Tous les leaders de la société, spécialement en temps de crise, le sont parce qu’ils se mesurent à ce standard.] CA C’EST DANS LA VIDEO - PAS LA SUITE :

Des gens comme Barroso, Van Rompuy, le président de l’Union Européenne, Jean-Claude Trichet, Dominique Strauss-Kahn, le directeur administratif du Fond Monétaire International, sont à peine à considérer comme des leaders. En réalité, c’est à peine si on peut les considérer comme des êtres humains si on considère ce que veut dire pour les Humains « Pour le Bien Supérieur de l’Humanité »."

La totalité du discours ici :
http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article103415

URL de cet article 10858
   
Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (prologue de Nelson Mandela)
Salim LAMRANI
En Occident - en Europe et aux Etats-Unis tout particulièrement -, Cuba suscite énormément de critiques et de controverses. Ce petit pays de onze millions d’habitants dispose d’une couverture médiatique disproportionnée par rapport à sa taille et les médias sont unanimes pour stigmatiser la plus grande île des Caraïbes et diaboliser son leader historique Fidel Castro. Les attaques sont virulentes, jamais nuancées et à sens unique. Cuba serait un enfer pour ses habitants avec un système (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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