Introduction et contexte
Hadopi, Loppsi 2, ACTA (France), le Regulation of Investigatory Power Act (Angleterre), le Protect America Act de 2007 et le FISA Amendments Act de 2008 (Etats-Unis), le Surveillance Devices Bill de et le Intelligence Services Act (Australie), le Search and Surveillance Powers Bill (Nouvelle-Zélande) *…, ce ne sont pas les noms des nouvelles barbies ou des nouveaux Ken de Mattel. Ce sont des lois, projets, amendements liberticides de plus.
Les élites ne nous contrôlent pas encore assez comme ça. Ils en veulent plus, toujours plus.
Derrière de bonnes intentions présentées comme leurs seules motivations, se cachent la volonté de cadenasser Internet, le dernier média qui n’est pas sous le contrôle total des propagandes gouvernementales et du totalitarisme idéologique (le capitalisme ultralibéral et dérégulé) qui a pris possession de tous les autres organes de la démocratie, transformant celle-ci en un monstre au visage défiguré qui fait tout pour le cacher en se drapant de vêtements en trompe l’oeil et de mensonges rutilants.
Comme toujours, de bonnes intentions masquent le seul but véritable, prendre le contrôle du net, ce qui terminerait de nous ôter les quelques libertés d’expression, les quelques droits à une information fiable et vraiment indépendante, qui nous restent.
Ainsi Loppsi 2 se sert du prétexte de la pédophilie sur internet. Cet article titre très justement : les pédophiles sont aussi pour Loppsi 2 ! (âmes sensibles, abstenez-vous). Cherchez l’erreur.
Pour ACTA (Anti-Couterfeiting Trade Agreement), il s’agirait de protéger le droit d’auteur et le copyright.
Dans tous les cas, il s’agirait de protéger les pauvres gens tellement influençables de toutes les sottises qui infestent le net, de les mettre à l’abri des pseudo-informations qui feraient du net une poubelle dans sa globalité ! La bonne vieille technique de l’amalgame qui marche si bien avec Al-Qaida, ou le mot secte en général… Vous voulez discréditer, démolir tout un mouvement contestataire par ailleurs très crédible, très sérieux ? Associez-le au mot secte. Ou à Al-Qaida, vous verrez. Cela marche aussi avec les termes négationniste, antisémite, révisionniste…Effet garanti. Injuste, mais garanti. Exploitant la désinformation des gens, désinformation dont sont responsables ces mêmes personnes qui en accusent l’internet.
Internet est pour beaucoup dans la contestation populaire à la volonté injustifiée (et injustifiable) des gouvernements, poussés dans le dos par les firmes pharmaceutiques au travers du saint OMS, de nous vacciner avec des poisons, des produits remplis d’adjuvants pourvoyeurs de maladies auto-immunes, et insuffisamment testés.
Internet est pour beaucoup dans la diffusion et la mise à disposition de tous de théories explicatives sur les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, versions alternatives beaucoup plus convaincantes, fouillées, cohérentes que la propagande simpliste de nos gouvernements.
La liste est longue en fait de tous les domaines où Internet rétablit une juste information, rééquilibre la vérité qui se trouve bien malade entre le silence des médias traditionnels et les propagandes des puissants.
Voilà le crime dont Internet est accusé. Ce qu’on lui reproche. Internet dérange les puissants qui lui reprochent leurs échecs cuisants. Sans Internet, peut-être que tous les millions de vaccins achetés auraient été injectés. Que tous ces doutes sur la version officielle des attentats du 11/9 arrêteraient de circuler une bonne fois pour toutes. Que tous ces gens qui analysent les motivations réelles et profondes des gouvernements occidentaux cesseraient enfin de montrer l’exemple aux populations qui commencent à se douter de quelque chose.**
Il est donc capital de discréditer tout l’internet, et de faire passer des lois qui vont le cadenasser. Internet = poubelle. Ce message doit s’imprimer dans les cerveaux des gens.
HARO sur internet. Diffamation en règle.
Souffrons-nous du syndrome de Stockholm ? (1)
Malgré de très bons articles diffusés principalement sur les sites internet, parfois échappés dans des revues « officielles » pour grand public, malgré l’intervention, toujours sur internet, de très bons journalistes comme John Pilger (2), Ignacio Ramonet ancien directeur du mensuel Le Monde Diplomatique, d’universitaires respectés et documentés comme Noam Chomsky (3), Michel Chossudovsky (4), de scientifiques et spécialistes de tous horizons comme Marc Girard, Wolfgang Wodarg, Tom Jefferson pour la pandémie de grippe, Niel Harrit (5), Steven E. Jones (6) pour le 11 septembre 2001, d’anciens politiciens ou experts d’institutions gouvernementales comme Paul Craig Roberts (7), William Blum (8), de personnes de l’intérieur comme Scott Ritter (9) pour l’ONU, Alison Katz (10) pour l’OMS (WHO, Organisation Mondiale de la Santé), ou John Perkins (11) repenti du système économique capitaliste prédateur, la plupart des gens continuent quand même à croire les gouvernements, leurs institutions et leurs représentants, et à se méfier d’internet.
Il y a bien aussi toutes ces conversations plus intimes entre amis, membres d’une même famille, collègues de travail, rencontres inopinées, ces échanges de mails, dans lesquels des personnes en avertissent d’autres, attirent leur attention, ou simplement discutent, critiquent, débattent, et pourtant rien n’y fait, la plupart finissent par allumer leurs postes de télévision, ouvrir leurs journaux habituels et après avoir slalomé entre les publicités pour voitures, les analyses fouillées des matchs de football, les interviews de joueuses de tennis sur le retour ou de ministres outrés de devoir se justifier, tous ces gens vont se coucher en pensant que ce sont toutes ces théories de conspirations, comme on les appelle avec mépris, qui sont vraiment glauques et bizarres.
Parfois, il y a bien un doute naissant dans une frange de la population, un frémissement de contestation qui pourrait prendre de l’ampleur, il ne faudrait pas grand-chose pour cela, mais très vite, jusqu’ici, ce doute se disperse et se terre quelque part, dans les replis de nos cerveaux inquiets, mais rassurés par la propagande gouvernementale et les manipulations médiatiques.
Tous ceux qui doutent, qui questionnent, qui critiquent et proposent des explications plus effrayantes, mais plus cohérentes, aux événements sont traités de paranoïaques et regroupés, tous, sans distinction, dans une même famille pathologique : les "conspirationnistes" : « ceux qui voient des complots partout ».
Certains pourtant, ne s’intéressent, par exemple, qu’aux attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, trouvant la version gouvernementale très peu crédible, et ne s’intéressent pas nécessairement au réchauffement climatique ou à la burqa. Ils ne voient pas des complots partout.
S’ils voient des « complots », ou plutôt des incohérences, des trous, des questions sans réponses, des contradictions, des mensonges, des parjures, des erreurs dans les versions officielles imposées, ce n’est pas en raison d’une maladie héréditaire ou d’un trouble de la personnalité mais d’une recherche sérieuse, honnête, sans à priori, et sans anticiper nécessairement des conclusions auxquelles leurs travaux les mènent.
Ils s’intéressent à un sujet, le creusent par curiosité personnelle et se construisent peu à peu une opinion cohérente, structurée et argumentée beaucoup plus crédible que la version officielle correspondante : cela en fait-il des malades qui verraient des complots partout ?
C’est pourtant ainsi que les choses sont présentées par la plupart des médias dont ça devrait être le rôle justement : ne pas accepter toutes les versions officielles, toutes les théories gouvernementales, sur parole et plutôt les critiquer, ce qui ne veut pas dire les rejeter, nécessairement, mais les analyser, les confronter aux faits, en prenant du recul et en cherchant en profondeur, et quand la recherche pointe dans d’autres directions, le signaler objectivement et honnêtement. Sans étouffer, ni tout recouvrir du couvercle du tabou, ni déformer. Ainsi les journalistes investigateurs du Watergate (Carl Bernstein et Bob Woodward), sous la présidence de Nixon, en passant outre les discours officiels truffés de mensonges, auraient dû abandonner leurs enquêtes sous peine d’être traités de théoriciens de la conspiration.
Donc, toutes les remises en question, analyses, critiques, de tous les sujets de société, de par le monde, ce qui veut dire des milliers et des milliers de formes de débats et de travaux pédagogiques et critiques qui foisonnent sur internet, valorisés du temps de Socrate, Démosthène ou Cicéron, toutes ces versions contradictoires, synonymes d’une démocratie en bonne santé politique, devraient être jetés dans le même panier des théories de la conspiration, expression d’une maladie honteuse, abjecte et sans fondements rationnels : une paranoïa excessive.
La vision paranoïaque du monde (12) !
Quelle condamnation !
Est-ce justifié ?
Ne pas croire quelqu’un automatiquement, systématiquement, même un « expert », même un représentant gouvernemental assermenté, sur parole, en sachant que le mensonge est universel, si facile, et si peu visible (contrairement à ce qui se passe dans le conte de Pinocchio) : est-ce de la maladie ? Et quand un quidam, peut-être pas étiqueté expert, mais véritablement indépendant, lui, dresse un tableau beaucoup plus cohérent et convaincant d’un sujet, en fournissant ses sources et en démontrant sa crédibilité, le croire ou le lire, est-ce de la maladie ?
N’est-on pas en train de confondre prudence et paranoïa ? Et de qualifier de maladie un témoignage de bonne santé mentale ? D’amalgamer esprit critique et esprit conspirationniste ? D’assimiler l’obsession de complots à la recherche de vérités ?
A condition d’être convaincu par des arguments vérifiés par les faits, les actes, est-ce de la maladie de rester prudent sur des paroles ou des promesses officielles, en attendant de les vérifier ? Et quand, loin de les vérifier, ces versions officielles sont démenties par les faits, ou même simplement qu’un doute raisonnable s’installe, est-ce de la maladie que de les rejeter, de les contester, de chercher d’autres explications, entre autres sur internet, et de demander des comptes ?
Pourtant, c’est un peu ce que semblent nous dire les médias et les « experts » qui se penchent sur ces débats surtout rencontré sur l’internet, ne parlant d’ailleurs de ces débats que sous le terme générique global et péjoratif de théories de la conspiration, de paranoïa aigue, et de maladie mentale à la limite de la criminalité !
Ces débats, qui ne font pourtant qu’exprimer, dans leur toute grande majorité, le caractère sain d’une démocratie qui analyse et réfléchit, s’interroge sur elle-même, ces débats pollueraient l’Internet, selon leurs détracteurs, et mettraient en danger le devenir de l’humanité, pas moins, d’après leurs juges zélés tous issus des médias et institutions officiels. Tiens, tiens.
N’est-ce pas là justement, la raison de leur courroux : elles, les voix officielles, intouchables, arrogantes, autoproclamées expertes, obligées de se justifier, de s’expliquer devant tous ces poseurs de questions, dont certains, beaucoup même, sont très sérieux, très documentés et très crédibles ?
Ces officiels, accusateurs véhéments, presque des inquisiteurs, n’hésitent pas à se retrancher derrière des théories scientifiques, psychologiques, lesquelles concluent que l’on se met à croire aux complots dès lors qu’on a l’impression de ne plus contrôler son environnement. Il s’agirait de réintroduire du sens là où il ne semble plus y en avoir (13). Voilà comment une attitude saine, la critique, devient pathologique, dans une société qui vit du mensonge et craint la vérité.
Ainsi, à notre époque, Démosthène, Cicéron, qui ne manqueraient pas d’écrire sur Internet, seraient certainement traités de théoriciens de la conspiration et de paranoïaques, de malades, en raison de leur esprit provocateur et contradictoire.
S’il y a effectivement sur internet, et ailleurs, quelques hurluberlus, quelques vrais malades paranoïaques qui mélangent tout, sont peu crédibles, ou sont bien maladroits dans leurs démonstrations, en résumant l’immense mouvement de contestation des grandes versions officielles gouvernementales à ces quelques rigolos, ne nous fait-on pas le coup de la parabole de l’arbre qui cache la forêt ?
Projecteurs sur les maillons faibles et hop, discrédit global et définitif sur tout le mouvement en réalité beaucoup plus vaste, sérieux et complexe et qui, surtout, mérite mieux comme traitement !
Dans tous les faux débats pratiqués jusqu’ici sur les plateaux de télévision occidentaux (les attentats du 11 septembre 2001, les motivations réelles des Etats-Unis dans toutes leurs guerres et leur croisade contre le prétendu terrorisme islamique, le réchauffement climatique version Al Gore, la campagne de vaccination massive dans la pandémie H1N1 2009…), le choix des invités, la façon de les interroger, les interventions partisanes et partiales des présentateurs et commentateurs font que systématiquement, au point que ça en paraît volontaire, le débat est désamorcé, saboté, avant même d’avoir commencé, et évolue toujours en faveur de la version officielle, imposée, celle du gouvernement ou de l’institution, au point que ça en paraît suspect, à force.
Mais attention, je verse dans la maladie honteuse du siècle : la vision paranoïaque du monde.
Il en est de même des « reportages », « documentaires » montés en épingle pour que ne soient interrogés que les hurluberlus, montrés que les côtés les moins sérieux, les moins crédibles et les plus repoussants des mouvements et versions contestataires (les arbres qui symboliseraient toute la forêt), dans le but de maintenir les populations éloignées de ces enquêteurs « pestiférés » et de leurs analyses « démoniaques », présentées comme paranoïaques.
Font-elles si peur, leurs démarches, que régulièrement, il faille sortir ces « documentaires » en forme de règlements de compte qui amalgament, simplifient excessivement, dénaturent, et font tout pour associer de saines recherches, de crédibles remises en question à de la maladie mentale ?
Les Effroyables Imposteurs
Un de ces derniers lynchages médiatiques, sur le domaine particulier des attentats du 11 septembre, du dossier des vaccinations anti-H1N1, et d’autres sujets brûlants, ne fait pas exception : Les Effroyables Imposteurs, documentaire de Ted Anspach, diffusé sur ARTE ce 9 février 2010. (14)
Le titre fait certainement allusion au livre de Thierry Meyssan, journaliste français, un des premiers à avoir contesté la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 avec son livre-documentaire : "L’effroyable Imposture".
En voyant le titre du « reportage » de monsieur Anspach, je me suis naïvement attendu à voir une enquête sur Al Gore, Tony Blair, les experts de l’OMS accusés de corruption (15), Georges W Bush et toute son administration… Mais non, il s’agissait en fait d’un relais de plus de l’effroyable amalgame habituel entre esprit démocratique critique et vilain paranoïaque voyant des complots partout. De sorte qu’une fois de plus, les vrais débats sur ces sujets sensibles et cruciaux pour les populations soient sabotés, noyés et découragés.
C’est certainement la seule chose véritablement effroyable montrée par le reportage de monsieur Anspach : le sort fait à la recherche honnête de la vérité, une fois de plus :
on met tout dans le même panier, et on ne montre au spectateur que les éléments les plus iconoclastes en lui faisant croire que c’est tout, il n’y a rien d’autre, personne d’autre, circulez, y a plus rien à voir. Quelle malhonnêteté.
Les spectateurs en question, piégés, l’esprit encombré de publicités pour voiture, des répliques des joueuses de tennis sur le retour et des analyses détaillées sur les matchs de football du Championnat, n’ont pas, eux, les éléments pour juger, nuancer, prendre du recul et vont se coucher en pensant que ce sont toutes ces théories de conspirations qui sont vraiment glauques et bizarres.
Quand le menteur se drape dans la vérité, et brandit l’ironie pour moquer le chercheur honnête, le faisant passer pour ce qu’il est, lui, intervertissant les rôles, alors oui, l’humanité est effectivement en grand danger, mais pas pour les raisons avancées par la propagande officielle.
Les véritables imposteurs, dénichés grâce…à l’internet.
Al Gore
Al Gore aurait pu sérieusement figurer dans ce reportage.
Le leader des mouvements écologiques. Son film, La Vérité Qui Dérange, qui l’a rendu si célèbre, si populaire, et si riche, est truffé de mensonges et de contre-vérités. Et ce n’est pas moi qui le dit, je l’ai juste lu, sur internet, non pas poussé par la paranoïa, mais par une saine curiosité. Ce n’est pas non plus un vulgaire, obscur conspirateur qui hante l’Internet qui diffame ainsi mais des journalistes très officiels et un juge britannique.
Trainé en justice par un directeur d’école, le gouvernement britannique qui avait demandé la diffusion du film-catastrophe d’Al Gore dans toutes les écoles du royaume s’est vu taper sur les doigts par un juge, sur la base de l’Education Act 1996, qui règlemente la diffusion de littérature ou de créations audio-visuelles "politiquement partisanes" (16).
Dans un article sur le site net de USAToday, nous apprenons que Gore n’est pas aussi vert qu’il le dit (17).
Vous trouverez ici toutes les 35 erreurs, mensonges, contrevérités trouvées dans le film d’Al Gore (18).
Al Gore, si on investigue un peu, sans pour autant être paranoïaque ni malade, est peu crédible en leader écologique, voire plus du tout quand on apprend qu’il circule en jet privé, roule en limousine, possède "quelques" maisons, consomme autant d’électricité que 20 familles moyennes US, demande des cachets de 150 000/170 000 dollars pour venir donner une conférence (la fortune personnelle de Mr Gore était de 2 millions de dollars en 2001, elle était "officiellement" de 100 millions de dollars en 2007) (19).
Voilà bien un effroyable imposteur. Affirmation basée sur des faits accessibles par le net, et non sur un vilain sentiment paranoïaque.
Où sont ces informations dans les médias officiels et si intègres, les grands journaux si critiques et les télévisions ?
Tony Blair
Tony Blair savait que l’Irak n’avait plus d’armes de destruction massive (ADM) avant d’envoyer ses troupes dans le pays. C’est ce qu’a indiqué mercredi William Ehrman, haut responsable au ministère britannique des Affaires étrangères entre 2000 et 2002, alors qu’il témoignait devant la commission Chilcot, qui va enquêter durant plusieurs mois sur les relations entre le Royaume-Uni et l’Irak de 2001 à 2009 (20).
Déjà en 2003, des experts très officiels, très compétents, accrédités par l’Occident et la Coalition anti-irakienne, comme Scott Ritter (21) ou Hans Blix, le chef de des inspecteurs de l’ONU en Irak (22), étaient formels, l’Irak était dépourvu d’ADM et de capacités pour mener une guerre bactériologique.
Ces témoignages, complétés, recoupés par d’autres, sont très accusateurs, et pourtant fondés, pris au sérieux (commissions, juges), et peu amènes envers l’intégrité et la respectabilité de personnes qui nous ont dirigé et aspirent encore à des fonctions de haute responsabilité.
Tony Blair n’a-t-il pas récemment encore, brigué le poste finalement obtenu par le belge Herman Van Rompuy, celui de Président de l’Union Européenne ?
Albert Osterhaus
Albert Osterhaus est le docteur Flu (le docteur Grippe) à l’OMS.
C’est un des plus grands virologistes mondiaux, conseiller officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais et chef du Département de Virologie du Centre médical de l’Université Érasme, il siège à la fois parmi l’élite de l’OMS réunie dans le groupe SAGE (23) (Groupe Stratégique Consultatif d’Experts de l’OMS-Strategic Advisory Group of Experts), et préside l’ESWI (24) (European Scientific Working group on Influenza), parrainé par l’industrie pharmaceutique.
En 2009, l’ESWI recommanda des mesures extraordinaires pour vacciner le monde entier, considérant comme élevé le risque d’une nouvelle pandémie qui, disait-on avec insistance, pourrait être comparable à l’effrayante pandémie de grippe espagnole de 1918.
Albert Osterhaus, haut conseiller de l’OMS est impliqué dans des dossiers de corruption et de collusion possible entre l’OMS et les firmes pharmaceutiques et c’est suffisamment sérieux et fondé pour que le Parlement néerlandais (25) nourrisse des soupçons à son encontre et ait ouvert une enquête pour conflit d’intérêts et malversations. Hors des Pays-Bas et des médias néerlandais, seules quelques lignes dans la très respectée revue britannique Science (26) firent mention de l’enquête sensationnelle sur les affaires d’Osterhaus qui garde toutefois la confiance de son ministre de la santé.
Ces trois personnes n’auraient-elles pas pu figurer dans le documentaire Effroyables Imposteurs de Ted Anspach ? Leurs comportements, leurs magouilles, leurs mensonges ne mériteraient-ils pas d’être plus largement diffusés, dans le but d’informer correctement les populations ?
Ces trois exemples, loin d’êtres exhaustifs, sont hautement symboliques. Ils représentent trois des domaines majeurs dans l’actualité, Al Gore et le réchauffement climatique lié au CO2 dégagé par l’homme et ses activités, Tony Blair, ses alliés étatsuniens et le déclenchement d’une des guerres modernes les plus meurtrières et les plus coûteuses, Albert Osterhaus et la campagne de vaccination massive contre la pandémie 2009 de H1N1.
S’intéresser à ces sujets cruciaux pour toute l’humanité, ceux-là , ou d’autres (les attentats du 11 septembre 2001, les activités opaques de la CIA dans le monde, les vrais enjeux du trafic mondial de drogues en particulier le jeu trouble talibano-américain dans la production d’opium…) et trouver matière à douter fortement des versions officielles, des histoires gouvernementales, quand ces doutes sont repris par une partie de la sphère officielle elle-même ou des juges et diffusés par internet, est-ce de la maladie ?
Une vision paranoïaque du monde ? Qui traduirait le souhait de réintroduire un sens à ce qui nous arrive. Finalement, cela pourrait bien être le but, effectivement, réintroduire du sens, mais ce n’est pas de la maladie, pour moi, mais du bon sens.
Selon nos gouvernants, Internet, qui relate beaucoup de ces faits inaccessibles autrement, palliant en fait au manque d’honnêteté, de pugnacité, de clarté et de courage des médias classiques, sous prétexte que cet internet abrite également des iconoclastes, des thèses moins sérieuses, aux références plus douteuses, devrait être condamné, policé et discrédité, en entier !
Quelques poubelles dans une maison, transforment-elles toute la maison en poubelle ?
C’est ce que ce reportage ose dire.
EN RESUME
Prenez un mouvement vaste et divers, composé de personnes crédibles, compétentes, raisonnables, qualifiées, qui utilisent l’internet parce qu’il est libre, accessible, pour développer des analyses percutantes, des remises en question convaincantes, des critiques pertinentes, sur tous les grands sujets de société, mélangez-les avec tout le reste, surtout ce qui est ridicule, sans rigueur et amateur (l’amalgame) et secouez dans le shaker réducteur de la diffamation simpliste, du lynchage médiatique "bête et méchant’.
Apposez l’étiquette, "théories conspirationnistes", "négationnistes".
Et le tour est joué pour éloigner le grand public de témoignages sérieux, rigoureux et documentés, qui pourraient leur ouvrir les yeux, et démasquer les vrais imposteurs.
Nous, vous, tous les chercheurs sérieux, honnêtes, d’Internet et d’ailleurs, qui se démènent pour débusquer les vérités et les contrevérités là où ils peuvent, là où on les laisse aller, devons-nous nous laisser traiter de la sorte, pouvons-nous laisser encore longtemps ces vrais imposteurs nous insulter et nous dénigrer avec autant de mauvaise foi et d’arrogance ?
Honte sur eux.
Remettons-les à leur vraie place, celle des menteurs, des semeurs de confusion et d’amalgames trompeurs, celle des tricheurs et des moralisateurs, des vrais assassins de la vérité.
Avant que des « agitateurs » psychologiques, les « émeutiers » des blogs et des sites internet alternatifs ne s’infiltrent comme les rats qu’ils sont dans la toile, comme c’est très sérieusement envisagé par les fameux donneurs de leçons officielles, ceux-là même qui usurpent l’espoir, la paix et le changement (Un membre de l’Administration Obama réclame « l’infiltration cognitive » des Mouvements pour la Vérité), avant cette catastrophe pour l’humanité, il faut que tous les amoureux des vérités et de sa recherche tenace, de la diversité, de la contradiction, de la démocratie, se lèvent, résistent, écrivent et parlent, tant qu’il est temps.
Quant à tous les gens qui parfois doutent bien, un peu, surtout, quand les mensonges sont tellement évidents que même la presse officielle ne peut le cacher, mais qui se rendorment aussitôt, l’esprit capté par toutes les images égarantes, ou séduisantes, dans leurs postes de télévision, et détournés des chercheurs de vérité par les vrais menteurs, les imposteurs qui les traitent de conspirationnistes, oui que tous ces gens brisent le sortilège de Stockholm et voient leurs ravisseurs psychologiques pour ce qu’ils sont : les vrais tricheurs.
Dans le syndrome de Lima, sorte de variante de Stockholm à l’envers, les preneurs d’otages se prennent à leur tour d’affection pour leurs victimes
N’ayez aucun espoir que dans le cas de nos tourmenteurs actuels, ce syndrome de Lima se vérifie.
Quand à moi, dans ce monde où le mensonge traduit la bonne santé, et la recherche de la vérité, la maladie, je suis content d’être à ce point malade.
Je ne prendrai aucun traitement.
© Pascal Sacré
(version éditée par Le Grand Soir)
Références :
* Hadopi, Loppsi 2, ACTA : projets de lois en France visant à renforcer le contrôle d’internet, à entraver la libre circulation d’informations sous le prétexte d’une bonne intention comme la lutte contre la pédophilie, la protection du copyright, ou encore la protection du citoyen contre l’internet-poubelle.
http://www.legrandsoir.info/Plutot-que-de-combattre-ACTA-rendons-le-inutile.html
Le même type de loi permettant la surveillance de l’Internet est en place dans plusieurs autres pays. En Angleterre, il s’agit du Regulation of Investigatory Power Act de 2000. Aux États-Unis, le USA PATRIOT Act de 2001 donnait de l’expansion aux surveillances électroniques de l’Internet qui sous l’administration Bush, autorisait la National Security Agency (NSA) à le faire sans mandats. Le Protect America Act de 2007 et le FISA Amendments Act de 2008 augmentaient encore plus ce pouvoir. En Australie, le Surveillance Devices Bill de 2004 et le Intelligence Services Act de 2001 donnent à peu près les mêmes pouvoirs aux autorités australiennes et leurs services du renseignement.
En Nouvelle-Zélande, c’est la même histoire avec le Search and Surveillance Powers Bill qui a été introduit en septembre 2008. En Suède, le parlement a approuvé de nouvelles lois permettant les services du renseignement de filtrer les appels internationaux, les fax et courriels sans ordre de la cour.
Internet - Un champ de bataille http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14473
** http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=203
Notes :
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm
Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson tente de commettre un braquage dans l’agence de la Kredietbank du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, il se retranche dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre. Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s’interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l’ordre. Par la suite, ils refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. Une relation amoureuse se développa même entre Jan Erik Olsson et Kristin, l’une des otages. La légende veut même qu’ils se soient mariés par la suite, mais ce fait fut démenti.
(2) John Pilger, http://www.johnpilger.com/
(3) Noam Chomsky, http://www.chomsky.info/
(4) Michel Chossudovsky, http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=203
(5) Le professeur Niels Harrit a produit le 3 avril 2009 une étude qui démontrerait la présence de nano-thermite non activée dans les poussières du World Trade Center. Un explosif de dernière génération, produit exclusivement par l’armée.
(6) Steven E Jones, membre du Département de Physique et d’Astronomie Brigham Young University(BYH) : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=3288
(7) Paul Craig Roberts, secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration Reagan.
(8) William Blum, ancien fonctionnaire du département d’Etat américain.
(9) Scott Ritter, ex-inspecteur des Nations Unies en Irak (de 1991 à 1998), William Scott Ritter est devenu très critique à l’égard de l’Administration étasunienne depuis qu’il a révélé, en 2003, que Saddam Hussein ne possédait pas d’armes de destruction massive au moment de l’invasion anglo-étasunienne de la Mésopotamie.
(10) Alison Katz, une chercheuse qui a passé 17 ans à l’OMS, et qui le 22 janvier 2007, a adressé une Lettre ouverte à la nouvelle directrice de l’agence, la Chinoise Margaret Chan, accusant l’organisation de « corruption, népotisme, violation des statuts et inefficacité du contrôle interne », et concluant que « l’OMS est devenue une victime de la mondialisation néolibérale ». Elle dénonce « la commercialisation de la science et les liens étroits entre l’industrie et les institutions académiques » et la science « corporatiste » privée, et estime que « l’OMS doit être le leader d’un mouvement pour transformer la façon dont est conduite la recherche scientifique y compris ses sources de financement, ainsi que l’acquisition et l’utilisation des connaissances » et que les fonctionnaires internationaux n’ont pas le droit de « ne pas savoir ».
(11) John Perkins, « economic hit man », ancien membre respecté de la communauté bancaire. Dans son livre « confession of an economic hit man » (les confessions d’un assassin financier) il décrit comment, en tant que professionnel très bien payé, il a aidé les Etats-Unis à extorquer des milliards de dollars aux pays pauvres à travers le monde en leur prêtant plus d’argent qu’ils ne pouvaient rembourser pour ensuite prendre le contrôle de leurs économies.
(12) Cerveau & Psycho, n°31, janvier-février 2009, p.8, Des complots partout.
(13) Op. Cit., p.8
(14) http://television.telerama.fr/telev...
(15) Politique et corruption à l’OMS : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=16920
(16) http://leconservateur.bafweb.com/in...
(17) http://www.usatoday.com/news/opinion/editorials/2006-08-09-gore-green_x.htm
(18) http://scienceandpublicpolicy.org/m...
(20) http://www.liberation.fr/monde/0101...
(21) Scott Ritter a été inspecteur des Nations Unies pour le désarmement en Irak de 1991 à 1998. Spécialiste de la question irakienne, il a publié de nombreux articles à ce sujet. Il est l’auteur de Endgame (1999), et avec William Rivers Pitt, de Guerre à l’Irak, ce que l’équipe Bush ne dit pas, éditions Le Serpent à Plumes, 2002, ISBN 2-84261-406-2.
« Quand j’ai quitté l’Irak en 1998 à l’arrêt du programme d’inspection, l’infrastructure et les équipements avaient été éliminés à 100%. Cela est indiscutable. (…) Et l’on peut dire sans équivoque que l’infrastructure industrielle nécessaire à l’Irak pour produire des armes nucléaires n’existe plus. » Scott Ritter.
(22) Il [Hans Blix, chef des inspecteurs de l’ONU en Irak] a fait observer que la Mission d’inspection de l’ONU en Iraq n’avait jamais constaté la présence de telles armes en Iraq et que les Américains et les Britanniques n’en ont pas découvert non plus à ce jour (avril 2003).
M. Blix a écarté par ailleurs l’éventualité de l’utilisation par l’Iraq d’agents chimiques comme le gaz moutarde, le sarin ou le VX au cours du conflit actuel.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=5610&Cr=Blix&Cr1=Iraq
(23) http://www.who.int/immunization/sage/SAGE_TORs_Full_21_11_08.pdf
(24) Le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza), se définit comme un « groupe multidisciplinaire de leaders d’opinion sur la grippe, dont le but est de lutter contre les répercussions d’une épidémie ou d’une pandémie grippales » Comme ses membres l’expliquent eux-mêmes, l’ESWI mené par Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. » Le plus significatif au sujet de l’ESWI est que son travail est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.
(25) Tweede Kamer der Staten-Generaal (Deuxième Chambre des États-Généraux des Pays-Bas, elle correspond à la Chambre basse).
(26) Article en anglais, Martin Enserink, in "Holland, the Public Face of Flu Takes a Hit" (« Hollande, le visage public de la grippe essuie un coup »), Science, 16 octobre 2009, Vol. 326, n° 5951, pp. 350-351 ; DOI : 10.1126/science.326_350b.