Financement du business de l’humanitaire affairiste et hypocrisie, et imposture de l’humanitaire :
L’humanitaire est financé par les multinationales et transnationales pour le profit et pour redorer leur image de marque dans le monde et pour faire oublier leur rôle dans le foutoir et confusion inextricable du monde (guerres en irak, afghanistan, palestine etc …, crimes, dictatures, vols, exploitation et esclavage des peuples, exploitation et trafic d’enfants et drogue, aidées par les sectes religieuses qui font semblant de les aider en échange de croyances artificielles etc …) dans l’immensité et la grandeur de l’horreur économique mondialisée, dans lesquels ils plongent la planète entière.
Elles se nourrissent et entretiennent la misère des peuples, en les exploitant et en pillant ce qu’il reste à prendre.
Les serviteurs, les défenseurs de l’humanitaire utilisent leurs compétences commerciales pour vendre au grand capital les projets de développement qui favorisent, quelque part, le maintien à faible coût, des inégalités dont ils se nourrissent. Les ONG organisent des collectes de dons avec un tapage médiatique énorme qui coûtent énormément ensuite qui les placent dans les banques pour leurs comptes et qui ne servira jamais pour l’aide aux populations qui en ont vraiment besoin …
Ils reconstruisent si peut, un semblant, juste pour camoufler les ravages de la misère favorisant l’exploitation de tous ces peuples (trafic et esclavage des enfants etc ;..), l’ignorance, la peur qu’ils ont créés et cela durent depuis des siècles.
Et après les interventions des humanitaires affairistes, leur business continuera …
Les financeurs de l’humanitaire sont les fondations privées, financées elles-mêmes par les grosses multinationales dans lesquelles elles plongent les populations encore plus dans l’inégalité et la misère.
Aujourd’hui, Haïti doit rembourser d’énormes sommes au FMI, organisation où la France dispose d’un poids important. Mais, si elle discourt en faveur du développement de ce pays appauvri par toutes ces politiques, elle n’a aucun geste concret pour y aider. Ce refus de payer sa dette s’aggrave avec le refuge qu’elle accorde à l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier, exilé en France (après 29 ans de dictature de père en fils) avec une fortune de 900 millions de dollars, volée dans les caisses de l’Etat haïtien, soit une somme alors supérieure à la dette externe du pays.
Ainsi, le devoir de la France est de permettre à Haïti de récupérer ce qui reste de l’argent volé en extradant Duvalier qui comparaîtra devant la justice haïtienne.
Bien sûr, il y a des intérêts capitalistes, c’est-à -dire des ressources naturelles très riches dont de l’or, du pétrole et de bauxite. Il est extrêmement important de rappeler que Haïti est un pays, autrefois autosuffisant et dans une logique proche du socialisme à la suite de la révolution haïtienne pour devenir la première république noire indépendante anti-esclavagiste, littéralement pillé depuis plus de deux siècles et reste sous domination encore à ce jour des colons français, américains et récemment canadiens.
Des sommes astronomiques « d’indemnités » ont été soutirées d’Haïti pour des raisons strictement bourgeoises et capitalistes. Pour sortir de son gouffre, le pays a dû emprunter aux banques qui étaient en capacité de leur prêter de l’argent,
Des sommes astronomiques « d’indemnités » ont été soutirées d’Haïti pour des raisons strictement capitalistes. Pour sortir de son gouffre, le pays a dû emprunter aux banques qui étaient en capacité de leur prêter de l’argent. A plusieurs reprises, des pillages ont eu lieu comme en décembre 1914 où les coffres nationales ont été militairement volées en totalité (soit 500 000$ en monnaie courante). Nombreux sont les corrompus au pouvoir qui ont détourné d’énormes quantités de fonds, jusqu’à la moitié des recettes de l’État. De plus, le pays était condamné à payer des « amendes » pathétiques pour des arrêtés comme Mews, un contrebandier américain d’une aristocratie haïtienne.
Tous ces pays doivent rendre ce qui a été pillé et volé à Haïti et non l’inverse.
Résultat, le pays est extrêmement pauvre, les haïtiens immigrent en masse vers des territoires voisins où il est possible de travailler et d’avoir un salaire pour des conditions de vies au minimum décentes, à la fois pour soi et pour la famille, et Haïti se voit dépendant des forces impérialistes pour sa survie. Les infrastructures sont très fragiles, les médicaments manquent, les hôpitaux sont à peine efficaces, les prisons sont aussi bondées que des HLM, il n’y a pas de travail possible, les moyens de productions se privatisent pour servir le Capital étranger et le prolétariat survie dans des bidonvilles aux conditions sous-prolétariennes. Les escadrons de la mort recrutés dans la police parcourent les villes pour liquider des « soi-disants suspects » dont les armes proviennent exceptionnellement des Etats-Unis.
N’oublions pas la dictature Duvalier de plusieurs décennies, l’occupation des américains de deux décennies, l’intervention du Canada, de la France et des États-Unis pour expulser Aristid du pouvoir.
La pauvreté en Haïti n’est pas le fruit du hasard : elle est la conséquence directe des des américains et français, et du capitalisme lui-même. Ils n’ont pas hésité à tout piller, jusqu’aux dernières sources de richesses nationales, pour leurs propres intérêts capitalistes. Le tout est actuellement voilé par l’hypocrisie mondiale d’une simple « aide humanitaire » qui n’est en fait qu’une stratégie de guerre de reconstruction exactement comme en Irak : 1) tout détruire, 2) tout reconstruire, 3) prêter pour la reconstruction avec de très gros taux d’intérêt. Le tout, derrière les plus grands mensonges (et les plus absurdes) qui soient possibles de dire (ex. : liberté, démocratie, libre-marché, croissance économique, etc.)
Actuellement, les quelques centaines de millions du FMI et de la Banque Mondiale sont « donnés » à Haïti en aide humanitaire, sans oublier les « donateurs » impérialistes pilleurs - tous responsables de la misère en Haïti ! Les ressources naturelles et humaines envoyées en Haïti sont une véritable blague de mauvais goût. Des dizaines d’heures inutiles à parler d’Haïti, à amener des « experts » pour « discuter » de la situation, comme si le pays venait soudainement d’exister, et ignorer toute la souffrance perpétuelle de ce peuple depuis plus de deux siècles à la fois de l’impérialisme, du capitalisme et des catastrophes naturelles. Bien sûr, c’est sans oublier les journalistes qui filment des cadavres dans les rues et donnent leurs commentaires dont les médias s’en délectent pour mieux vendre leur presse au lieu d’aider concrètement le peuple haïtien.
C’est intolérable et hypocrite.
Lorsqu’il s’agit d’une guerre contre une nation comme l’Afghanistan ou l’Irak, des milliards de dollars sont dépensés pour intervenir, ainsi qu’un effectif de centaines de milliers de personnes et des équipements militaires très sophistiqués. : des centaines de milliards sont débloquées pour essuyer les dégâts inévitables et continues de ces voraces qui doivent dévorer actuellement les dizaines de milliers de cadavres des derniers jours en Haïti qui tournent maintenant autour de 50 000 morts.
L’omniprésence du capitalisme dans le monde et l’histoire humaine, leur expertise dans le pillage et la destruction est tellement gigantesque et énorme sur toute les planète ...