@ Tous
Le sujet était : accointances entre un leader syndical et le Medef, reclassement avantageux d’anciens syndicalistes de la même chapelle.
Et les commentaires tournent autour du machisme supposé de l’auteur.
Mon parti pris est autre : un courant peu révolutionnaire féministe fait des ravages qui s’en prend globalement aux hommes, responsables du sort des femmes. Or, les femmes souffrent de nos jours beaucoup plus de la banquière femme que de l’ouvrier mâle. Le comportement de ce dernier à l’égard des femmes a beaucoup plus évolué que celui des patronnes qui en sont restées aux siècles passés à l’égard de leurs employées.
Ce n’est pas mon voisin qui opprime ma voisine tous les jours, c’est la finance, le FMI, l’UE, le patron et même le chef religieux qui ne veut certes pas d’elle à la tête de son église, etc.
Le comportement de certaines féministes qui s’en prennent à l’Homme en général est aussi pourrave que celui du FN qui s’en prend à l’immigré. Erreur de cible. Les électeurs du FN sont trompés et instrumentalisés, comme le sont les féministes qui font la leçon aux mecs qui luttent POUR ELLES ET AVEC ELLES.
Je ne dis pas que du travail ne reste pas à faire pour faire reculer le machisme dans les foyers et dans la rue, je dis que la souffrance quotidienne de bien des femmes, leur détresse, leur dénuement financier, l’idéologie qui porte tout cela ont une source que nous travaillons à tarir.
L’erreur qui explique les leçons qu’il nous faut subir ici de la part de quelques-unes de nous soeurs bien aimées tient à ce que, comme toujours, il est plus facile de désigner un adversaire proche, concret et SECONDAIRE (le mec) que les vrais adversaires qui, eux, sont abstraits (Le Medef, l’oligarchie) ou anonymes et masqués ("Les marchés") et qui sont les adversaires PRINCIPAUX.
Je sais bien que je n’ai pas épuisé le sujet ici en si peu de mots, mais j’invite chacun à réfléchir à ça.
Bisous.