RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher


Le Surinam est le treizième pays d’Amérique Latine à reconnaître la Palestine comme État libre et indépendant.

La République du Surinam a reconnu ce mardi 1er février 2011 la Palestine comme État souverain dans ses frontières de 1967, devenant ainsi le treizième pays d’Amérique Latine à prendre cette position, a informé l’agence officielle palestinienne WAFA.

Le président de ce pays, Desi Bouterse (photo), a remis les documents respectifs au leader de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP), Mahmud Abbas, par l’intermédiaire de l’ambassadeur palestinien au Brésil. Abbas a applaudi cette décision et a hautement valorisé les relations entre le peuple du Surinam et le peuple palestinien. Dans la missive dont une copie a été transmise au Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon, Bouterse défend le droit du peuple palestinien à "occuper son territoire et à vivre en paix" et plaide pour la fin du conflit de la part d’Israël et pour la stabilité de la région.

Cette reconnaissance couronne les efforts diplomatiques du leader de l’ANP, qui s’était réuni avec Bouterse durant la visite qu’il a réalisée au Brésil à l’occasion de l’accession au pouvoir de la présidente Dilma Rouseff

L’Amérique Latine accélère la marche vers une Palestine souveraine

Le Surinam devient ainsi le treizième pays à reconnaître l’État palestinien. Depuis le mois de décembre 2010, plusieurs autres pays sud-américains ont reconnu la Palestine comme État indépendant : l’Argentine, le Brésil, la Bolivie, l’Équateur, le Guyana (corrigé - NdR), l’Uruguay, le Paraguay, le Chili et tout récemment le Pérou, bien que ces deux derniers pays ne l’ont pas fait dans le cadre des frontières de 1967. Cuba, le Nicaragua, le Costa Rica et le Venezuela avaient déjà reconnu l’État palestinien. Le seul pays manquant à l’appel en Amérique du Sud est la Colombie, dont la politique extérieure reste largement dépendante des États-Unis.

Le territoires de Jérusalem Est qui se trouve actuellement sous occupation israëlienne, ajouté à ceux de Gaza et de la Cisjordanie, totalisent six mille 200 kilomètres carrés sur les 15 mille qui appartenaient initialement aux palestiniens. Ce sont les seuls territoires encore aux mains de ce peuple après que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a décidé en 1948 de diviser le territoire pour en donner une partie à Israël. Pendant la guerre des Six Jours en juin 1967, Israël a envahi le territoire de Jerusalem Est alors qu’il avait été assigné à la Palestine.

L’occupation israëlienne s’accompagne d’une grave crise humanitaire pour La population palestinienne à la suite du blocus économique et commercial imposé par Tel Aviv depuis quatre ans. Ce blocus impose la fermeture des passages frontaliers nécessaires pour que la Palestine puisse recevoir de l’aide humanitaire, alimentaire et le combustible.

Après l’invasion par Israël du territoire palestinien, le gouvernement de ce pays a entamé la construction de milliers de colonies israëliennes à Jerusalem Est. Les troupes et les autorités israëlienne ont délogé les résidents palestiniens par la forcé, raison pour laquelle les conversations de paix entre les deux nations sont au point mort.

Agences : TeleSUR/Prensa Latina-Télam-Ria Novosti/rp-PR http://www.telesurtv.net/secciones/noticias/88270-NN/surinam-reconoce-...

Traduction : Thierry Deronne, pour La revolución Vive http://www.larevolucionvive.org.ve/

URL de cette brève 1557
https://www.legrandsoir.info/le-surinam-est-le-treizieme-pays-d-amerique-latine-a-reconnaitre-la-palestine-comme-etat-libre-et-independant.html
Imprimer version PDF
pas de commentaires
no comment
reagir
Commentaires
02/02/2011 à 12:31 par Une Guyanaise

Le Grand Soir, s’il vous plait ! Ne faites pas comme TF1 qui nous a mal situé à 2 reprises !

La Guyane est un des 4 départements français, qui se trouve entre le Brésil et le Surinam.
Comme la France n’a pas encore reconnu la Palestine comme Etat libre et indépendant, vous parlez de la République du Guyana, ancienne Guyane Anglaise, frontalière du Surinam, Brésil et Venezuela...

J’aurais bien aimé que la Guyane puisse prendre de telles décisions.

#66396 
02/02/2011 à 12:43 legrandsoir

Désolé, ça arrive. Des bénévoles travaillant sur leur temps libre, etc.

TF1 : c’est quoi leur excuse, à eux ?

#66397 
02/02/2011 à 13:58 par Une Guyanaise

TF1 a tout mis sur le dos de l’infographiste :
Jean-Marc PILLAS, médiateur de l’information de TF1, a répondu sur son blog qu’ "il se trouve que la carte erronée était restée en mémoire dans l’ordinateur lorsqu’(il a) une première fois alerté le service "Infographie" de son erreur. Cette fois, le chef de service a fait retirer la mauvaise carte. Cette bévue ne devrait donc pas se reproduire "....
Il y a eu 4 mois entre les 2 erreurs ! Et on parlait quand meme des "consultations" sur l’évolution institutionnelle de 2 départements français.
La Guyane est juste la vitrine de l’Europe en Amérique du Sud d’où on lance des fusées (européennes et bientot russes) et où un pont est en construction entre la France et le grand Brésil, bref, un détail sur la carte... :)

Merci d’avoir corrigé l’erreur (surtout pour le Guyana) et un très grand MERCI pour votre travail ! et bravo aux bénévoles ! :)

#66399 
RSS RSS Commentaires
   
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

L’affaire WikiLeaks - Médias indépendants, censure et crime d’État
Stefania MAURIZI
Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s’intéresser au travail de l’équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d’une décennie à enquêter les crimes d’État, sur la répression journalistique, sur les bavures militaires, et sur la destruction méthodique d’une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l’information. Une liberté mise à mal après la diffusion de centaines de milliers de documents classifiés. Les "Wars logs", ces (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

En transformant les violences de l’extrême droite vénézuélienne en "révolte populaire", en rhabillant en "combattants de la liberté" des jeunes issus des classes aisées et nostalgiques de l’apartheid des années 90, c’est d’abord contre les citoyens européens que l’uniformisation médiatique a sévi : la majorité des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ont accepté sans le savoir une agression visant à annuler le choix des électeurs et à renverser un gouvernement démocratiquement élu. Sans démocratisation en profondeur de la propriété des médias occidentaux, la prophétie orwellienne devient timide. L’Amérique Latine est assez forte et solidaire pour empêcher un coup d’État comme celui qui mit fin à l’Unité Populaire de Salvador Allende mais la coupure croissante de la population occidentale avec le monde risque un jour de se retourner contre elle-même.

Thierry Deronne, mars 2014

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.