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Thème : Robotisation/Intelligence artificielle

Intelligence artificielle & technofascisme - Les accointances du « camp progressiste » avec l’extrême-droite

Pièces et main d’œuvre
« L’intelligence artificielle » - en fait, le calcul machine – constitue pour le moment l’état le plus avancé de la Machinerie générale. Le plus intégré, le plus étendu, le plus puissant ; la Machine des machines. La critique théorique et politique n’a rien de plus à en dire que tout ce qui a été dit par des milliers d’auteurs depuis que le mathématicien Norbert Wiener, en 1948, a publié La Cybernétique, ou Contrôle et Communication dans l’Animal et la Machine. Un mot forgé en 1834 par Ampère, un autre mathématicien, pour désigner « la science du gouvernement des hommes ». En clair, tout calculer pour tout pouvoir. Un projet totalitaire. En revanche, l’avènement concret, matériel, du « tout numérique », de cette Machine à tout pouvoir (mégaréseaux + mégadonnées + supercalculateurs + algorithmes), provoque soudain le trouble chez ses victimes actuelles ou à venir ; et des débats au sein de la caste politico-médiatique sur la meilleure façon de plier la population à cette machination générale (« encadrer », « réguler »). (...) Lire la suite »

Tunisie : Kaïs Saïed et l’Intelligence artificielle

Salah HORCHANI
Tout d’abord, comment se fait-il que Kaïs Saïed ait pu, les élections, gagner Lui qui, « J’ai l’impression de venir d’une autre planète », a, sans gêne, affirmé [1] : Un poste, de commentateur politique dans l’audiovisuel, inespéré Qui l’a sorti de l’ombre, lui qui, auparavant, inconnu du public, était Une délicate transition politique douloureuse, par des cahots, secouée Qui s’est enlisée et, des objectifs de la Révolution, s’est écartée Une liberté naissante engendrant, souvent, chaos et instabilité Un apprentissage de la démocratie, par son lot de désillusions, déréglé Une classe politique médiocre où chacun de ses leaders se voit au sommet Une allergie populaire au système des partis qui n’a rien amélioré Un ras-le-bol du peuple qui a vu son pouvoir d’achat continûment baisser Avec ses frères ennemis d’Ennahdha, une, non-déclarée, complicité Qui les a contraint, avec les salafistes, d’appeler à, pour lui, voter Car, leur candidat, Abdelfattah Mourou, au premier tour, a été liquidé Une prolifération des candidats (...) Lire la suite »

La sagesse humaine, un allié fiable de l’intelligence artificielle !

Mustapha STAMBOULI

L'intelligence artificielle est indéniablement une révolution majeure dans de nombreux domaines. Elle permet d'automatiser des tâches autrefois complexes, d'analyser de grandes quantités de données et de fournir des solutions innovantes. Cependant, il est également important de faire preuve de sagesse lors de l'utilisation de l'intelligence artificielle. Il est essentiel de prendre en compte les aspects éthiques, de protéger la vie privée, de garantir la transparence et de prévenir les préjugés qui pourraient être intégrés dans les systèmes d'intelligence artificielle. En combinant l'intelligence artificielle avec la sagesse humaine, nous pouvons tirer le meilleur parti de cette technologie tout en minimisant les risques potentiels.

La révolution de l'intelligence artificielle (IA) est une avancée technologique majeure qui est en train de transformer notre société à de nombreux égards. L'IA implique la création de systèmes informatiques capables de simuler ou de reproduire le fonctionnement de l'intelligence humaine. Ces systèmes peuvent prendre des décisions, résoudre des problèmes complexes et apprendre de manière autonome. Cette révolution a été rendue possible grâce aux progrès récents dans les domaines de l'informatique, du traitement des données et de l'apprentissage automatique. Cependant, la révolution de l'IA soulève également des questions éthiques, sociales et économiques importantes. L'IA a le potentiel de remplacer certains emplois, de créer des disparités économiques et de poser des défis en matière de confidentialité et de sécurité des données. Il est donc crucial de superviser et de réglementer l'utilisation de l'IA de manière responsable et transparente, afin de garantir que les avantages de cette révolution profitent à (...) Lire la suite »

Révolution de l’IA : l’éternel retour des origines ?

Christophe TRONTIN

Chat GPT a déclenché une sorte de panique dans les médias… soudain les journalistes faiseurs d’opinion prennent conscience qu’ils risquent de disparaître en tant que classe. Alors évidemment, après avoir beaucoup dédramatisé, ils en parlent, et sur le ton de l’indignation panique. Tant qu’il s’agissait d’autres secteurs économiques, on les écoutait pontifier « de tout temps la mécanisation, le progrès technique, ont fait peur… ça a détruit des emplois, puis ça en a créé d’autres… ». Mais là, terrifiés, ils ne parlent plus que de ça.

« Peut-on légiférer ? » « Comment ralentir cette évolution ? » s’interroge la presse. Juste retour des choses, l’Europe qui a toujours voulu diriger le monde et imposer partout ses « valeurs universelles » taillées sur mesure, veut désormais le ralentir et légiférer. Début de sagesse ? Hélas ! Le reste du monde ne pense qu’à accélérer. Les essais et les exemples se multiplient. Il y a cette entreprise informatique dirigée par une IA en Chine... les vidéos montrent des employés ravis : « à 2 heures du matin j’envoie une demande d’augmentation... en un dixième de seconde, elle analyse mes résultats et m’accorde l’augmentation demandée ! » Une PDG unisexe qui travaille 24h sur 24 et tranche impartialement les conflits sans prêter le flanc à la critique par son goût immodéré des parachutes dorés ? Le CAC40 lève un sourcil et les Tavares, Mittal, Hudson et autres Puyfontaine, Julien, Hieronimus se font des cheveux blancs. Presque des classiques déjà, les profs IA au Japon, connectés en temps réel aux dernières outrances (...) Lire la suite »

De l’intelligence artificielle

Adil GOUMMA
Au moment où je rédige cet article, je ne fais rien de spécial : un appareil doté de l’option génération automatique du texte pourrait me remplacer. Il suffit de lui fournir les données qu’elles soient chiffres ou idées ou axes à développer. L’intelligence artificielle est allée trop loin ! Il serait vraiment anodin de rappeler les domaines dans lesquels l’IA est utilisée depuis les années 1950, dans la recherche de la mise en œuvre de techniques permettant aux machines d'imiter l’activité du cerveau ou d’imiter une forme d'intelligence réelle en vue de les faire faire des tâches humaines. On vise désormais à concevoir une machine capable de raisonner comme un humain, ou mieux que lui, et dotée d’une conscience propre. Or depuis quelques années, se développent dans le monde une nouvelle tendance à implanter des puces RFID sous-cutanées qui utilisent les champs électromagnétiques pour lire des informations qui y sont stockées électroniquement. Cette Radio-Fréquence-Identification a pour objectif de faciliter (...) Lire la suite »

La prochaine révolution de la production sociale passera par l’intelligence artificielle : sommes-nous prêts ?

Jimmy DALLEEDOO
« A mesure que se développent le mode de production capitaliste et, avec lui, le volume de valeur et la durée du capital fixe investi, on voit la vie de l'industrie et du capital industriel se développer également dans chaque affaire particulière jusqu'à se prolonger de longues années, disons en moyenne dix ans. Mais si d'une part cette vie est prolongée par le développement du capital fixe, elle est abrégée, d'autre part, par le bouleversement constant des moyens de production qui s'intensifie constamment, lui aussi, avec le développement du mode de production capitaliste. Il entraîne par l'effet de l'usure morale, le changement des moyens de production, la nécessité de leur remplacement constant, bien avant qu'ils n'aient (pas) fait matériellement leur temps. On peut admettre que dans les branches les plus décisives de la grande industrie, ce cycle de vie s'étend présentement en moyenne sur dix ans. Du reste, la précision du chiffre n'a aucune (...) Lire la suite »

La surproduction, la crise et la guerre

Moon of Alabama

Ian Welsh vient de publier un article intitulé “ Quatorze Points sur l’économie mondiale ” alors que le PIB des États-Unis baisse de 0,7%. Il croit que l’économie va de nouveau vers une récession mondiale. Cette récession se produit alors même qu’il n’y a pas eu de véritable reprise depuis la dernière crise économique mondiale.

En d’autres termes : Le monde développé est en dépression. Il est en dépression depuis 2007. Il n'est jamais sorti de la dépression. Au sein de cette dépression, il y a des cycles : Il y a des expansions et des récessions, et ainsi de suite. Des moments un peu meilleurs et des moments plus mauvais. Le cycle économique est à nouveau à la baisse et la baisse est brutale. Non seulement aux États-Unis mais aussi en Europe et en Asie. Chaque banque centrale a déversé de l'argent dans les économies locales, mais cet argent ne produit rien. Pourquoi une entreprise investirait-elle, même à 0% d’intérêt, en sachant que personne n’achètera ce qu’elle produit à un prix qui soit rentable pour elle ? Comment les consommateurs pourraient-ils acheter davantage alors que leurs salaires stagnent et qu’ils sont déjà surendettés à cause des emprunts contractés au cours du dernier cycle d'expansion ? Mais tout ce que les banques centrales peuvent faire, c'est d’abaisser leurs taux officiels en faussant le marché. Et cela (...) Lire la suite »

Les robots sortent du placard

Liliane HELD-KHAWAM

Délocalisations ? Compétitivité ? Salaires à bas coûts ? Cette guerre que livrent les financiers aux coûts de production ne va certainement pas cesser de sitôt. Les robots sont prêts à faire leur coming-out.

La robotisation industrielle est évidemment la plus connue. Sa croissance est continuelle et pas près d’infléchir. Prenons l’exemple de la Chine qui offre des salaires à bas coûts. En 2013, elle est devenue la plus grosse acquéreuse de robot avec une part de marché de 20% ! 70% de la vente se fait au Japon, Chine, Etats-Unis, Corée et Allemagne. Le marché de la vente de robots a régulièrement crû de 9.5% par an (CAGR). Les principaux secteurs gourmands en robotique et automation sont : l’industrie de l’automobile largement en tête, puis celle de l’électricité ou l’électronique. Les marchés prospectifs restent gigantesques tant aux plans géographiques que sectoriels. Un grand nombre de pays de la planète ont du « retard » en termes d’équipement. Et là les salaires à bas coûts restent trop chers par rapport aux coûts liés à un robot. De même que certaines projections montrent que l’avenir de la robotisation est de coloniser le domaine de la santé, du divertissement, mais surtout celui des ménages privés (maison). (...) Lire la suite »