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Thème : Pierre Moscovici

Hausse des tarifs bancaires : Les démunis payent les étrennes des banquiers

Benoit Delrue

La hausse des tarifs bancaires, le 1er janvier prochain, touchera d’abord des services de base, donc les plus modestes. L’Association française des usagers de banque (Afub) appelle ni plus 
ni moins à 
«  se révolter  ».

Le père Noël des banques n’est passé que pour les riches. Les établissements bancaires vont augmenter leurs tarifs au 1er janvier, et surtout pour leurs prestations de base. Ce sont donc les plus pauvres qui devront payer plus, au point qu’une association de consommateurs appelle à « se révolter ». Dans quatre des principales banques françaises (Caisse d’épargne, Crédit agricole, Société générale et CIC), le prix de la carte à autorisation systématique, la moins chère du marché, augmente bien au-delà de l’inflation, entre 1 % et 3 %. Si son prix est stable à La Banque postale à 28,50 euros par an, elle culmine à 39,15 euros à la banque de l’écureuil. Parallèlement, la carte internationale à débit différé, la plus chère et uniquement utile aux plus riches, reste, elle, stable autour de 45 euros par an. Les banques impunies Les virements suivent la même logique. Si tous les établissements les proposent désormais gratuitement sur Internet, ils augmentent à la Caisse d’épargne, à la Société générale et au CIC, pour (...) Lire la suite »

Pierre Moscovici : rien de nouveau sous le sommeil !

Denis THOMAS

Notre ministre de l’Économie et des finances a-t-il, ou non, piqué un petit roupillon pendant les négociations européennes sur le sauvetage de Chypre dans la nuit du 24 au 25 mars ? Le mystère est entier et paralyse le Landerneau politique.

Pensez donc ! Pourquoi l’organisme de Pierre Moscovici serait-il différent de celui du vulgus pecum ? Avec tout ce qui lui est tombé dessus ces derniers mois, Mosco a bien pu s’absenter quelques secondes. A fortiori en tentant de se concentrer sur le babil de ses confrères de l’Union sur les solutions à apporter à la faillite chypriote : trop, c’est trop ! Notre grand argentier pouvait bien avoir les paupières lourdes en écoutant les scénarios picrocolins de ses petits camarades genre : « taxer les plats de moussaka quatre points de plus que les flasques d’Ouzo lorsqu’ils doivent être consommés dans les deux heures par un ressortissant étranger résidant à moins de deux cents mètres de la Place Rouge ». Vous-vous direz peut-être que l’affaire avait au moins l’avantage de l’extraire momentanément de l’embrouille Cahuzac, qui lui avait déjà fait fermer les yeux dans un remake du Grand sommeil … Le pire, sans doute, aurait été d’avoir été réveillé par Christine Lagarde. Quelle horreur ! Tout l’enthousiasme de (...) Lire la suite »

Pierre Moscovici doit-il démissionner ?

Henry Moreigne

La chute de Jérôme Cahuzac fragilise grandement son ex ministre de tutelle Pierre Moscovici, soupçonné d’avoir tout fait pour protéger son colocataire de Bercy. Le ministre de l’Économie peut bien dénoncer les attaques indignes de la droite, 45 jours ont été nécessaires pour rédiger la demande d’entraide fiscale à la Suisse. Mais surtout, il apparaît que si elle avait été mieux rédigée, elle aurait porté ses fruits.C’est en tout cas ce qu’affirme le très sérieux quotidien suisse Le Temps .

Pierre Moscovici a beau être un ministre sympathique, sa façon de s'exonérer de toute responsabilité dans le scandale de son ex ministre délégué manque singulièrement de panache et de hauteur dans un dossier qui laissera de profondes cicatrices dans la mémoire des citoyens. S'accrocher coûte que coûte à son poste telle une moule à son rocher plutôt que de servir la démocratie en envoyant un signal symbolique salutaire constitue une faute politique grave. "Mosco" comme on le désigne couramment se revendique ni responsable, ni coupable, dans une dissimulation fiscale qui a pourtant échappée (au moins officiellement) à l'administration dont il a la "responsabilité", si ce mot veut encore dire quelque chose. Connivences quand tu nous tiens. Sa défense pathétique repose sur le grand jeu de l'indignation et le soutien de personnalités reconnues dans le domaine des finances. Philippe Marini, le président de la commission des finances du Sénat, a ainsi donné, via Reuters, une sorte d'absolution en déclarant, (...) Lire la suite »