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Thème : Jacques-Marie Bourget

Israël : éternelle impunité après avoir tenté d’assassiner un journaliste.

Algérie54

A quelques jours, du vingt et unième anniversaire du crime de guerre dont il a été victime, Jacques-Marie Bourget a bien voulu répondre aux questions d’Algérie54, au sujet de cette dure épreuve, son combat judiciaire mené contre Israël (qui a ordonné son assassinat), le manque de soutien de la France, et le rôle indigne de cette "ONG", appelée Reporters Sans Frontières dirigée par Robert Ménard, puis Christophe Deloire.

Algérie54 :J ournaliste en mission pour couvrir la seconde Intifada, vous êtes la cible, le 21 octobre 2000, du tir d’un sniper israélien posté dans Ramallah occupée. Vingt et un ans plus tard, que ressentez-vous de cette dure et longue expérience ? Jacques-Marie Bourget : Statistiquement je suis un miraculé. Logiquement un homme atteint d’une balle de M16 dans le poumon gauche juste au-dessus du cœur est un homme mort. C’est pourquoi je parle de miracle. Il y a une satisfaction animale d’être resté en vie, mais quelle vie ? Une suite d’opérations étalées sur plusieurs années, un handicap permanent et surtout un psychisme définitivement morbide. Outre les dégâts physiques, je souffre d’un « syndrome post-traumatique » impossible à effacer. Parallèlement, en dehors du soutien de ma femme, dont la vie a été bouleversée, et celui d’une poignée d’amis, j’ai été abandonné par la presque totalité de la profession. Lutter à mes côtés pour que me soit reconnu le statut de « victime », c’était aussi affronter Israël (...) Lire la suite »
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Israël s’opposait au rapatriement sanitaire en France de ce journaliste blessé par un sniper israélien. Chirac intervint...

Macron soutiendra-t-il les "correspondants de guerre".

Richard LABÉVIÈRE

Enfin une bonne nouvelle, une lueur dans le chaos de l’injustice globalisée : la Cour d’appel de Paris vient, le 21 juin, de condamner le geste fou d’un sniper israélien qui, il y a dix-huit ans, a visé au cœur le journaliste Jacques-Marie Bourget . Pas d’excuse juridique possible pour un soldat, un agent, lorsqu’il s’en prend ainsi aux civils, donc aux reporters. Cet arrêt, obtenu par William Bourdon, le défenseur du « correspondant de guerre » blessé, est un monument des droits de l’homme. Les vrais, pas ceux que Trump et ses amis jettent aux poubelles de l’histoire. Reste encore à convaincre l’Etat français d’appliquer la décision que vient de rendre le TGI de Paris…

Le 21 octobre 2000 à Ramallah, en Palestine occupée, Jacques-Marie Bourget, alors grand reporter à Paris-Match était très grièvement blessé au poumon gauche. Transpercé par le tir direct d’un fusil d’assaut américain « M16 », arme de dotation d’un soldat israélien. Tir d’un sniper totalement inattendu, sauf à imaginer que le militaire avait pour objectif d’assassiner notre confrère ? En effet, au moment du drame, la place publique où se tenait Jacques-Marie Bourget était calme et les cafés ouverts à la clientèle, en dépit de l’effervescence du moment, celle de la « Seconde Intifada ». Quelques minutes après le coup de feu les secouristes du Croissant Rouge Palestinien se précipitent pour embarquer le journaliste en état de coma. A l’hôpital de Ramallah les médecins constatent que la situation est très grave. Qu’étant donné la qualité de journaliste étranger de la victime, il est préférable que l’opération chirurgicale nécessaire se déroule dans un établissement israélien mieux équipé. Questionnés, les responsables (...) Lire la suite »