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Thème : George BUSH

La réinitialisation de l’Axe du mal à l’occasion du vingtième anniversaire de l’invasion de l’Irak

Caitlin JOHNSTONE

Ces derniers jours, la classe politico-médiatique occidentale a soudainement ressuscité la formule de « l’Axe du mal » pour faire référence à l’intimité croissante entre la Russie et la Chine, juste à temps pour le 20ème anniversaire de l’invasion de l’Irak.

Sean Hannity, célèbre « pompom boy » de la guerre en Irak, semble avoir donné le coup d’envoi la semaine dernière en déclarant dans son émission qu’« un nouvel axe du mal est en train d’émerger » entre la Chine, la Russie et l’Iran, un slogan qui a depuis été repris de nombreuses fois cette semaine. Mardi, l’ancienne ambassadrice aux Nations unies Nikki Haley a déclaré à Fox News que Vladimir Poutine et Xi Jinping sont « deux dictateurs qui ont déclaré être des partenaires illimités », affirmant que « c’est le nouvel axe du mal, avec l’Iran comme partenaire junior (1) ». Mardi également, le représentant Mike Lawler a tweeté : « La rencontre de Xi avec Poutine à Moscou est très préoccupante et met en évidence les menaces croissantes posées par ce nouvel axe du mal ». Jeudi, il a tweeté : « Nous avons affaire à un nouvel axe du mal et l’incapacité à arrêter Poutine en Ukraine aura des implications considérables, alors que la Russie s’enfonce davantage en Europe de l’Est et que la Chine s’attaque à Taïwan ». Mercredi, le (...) Lire la suite »

Ce serait le moment idéal pour George W Bush de fermer sa gueule.

Caitlin JOHNSTONE
George W Bush a publié une déclaration sur la situation en Afghanistan, et il n'y a pas assez de chaussures dans le monde pour y répondre de manière adéquate. "Laura et moi avons suivi avec une profonde tristesse les événements tragiques qui se déroulent en Afghanistan", écrit le fugitif de La Haye. "Nos cœurs sont lourds à la fois pour le peuple afghan qui a tant souffert et pour les Américains et les alliés de l'OTAN qui ont tant sacrifié." Bush dit aux forces armées américaines, au corps diplomatique et à la communauté du renseignement à quel point lui et sa femme sont fiers de leur "sacrifice" et de leur "courage" et qu'ils ont " assuré la sécurité de l'Amérique " et "rendu l'Amérique fière" avec leur occupation de plusieurs décennies qui n'a littéralement rien accompli à part rendre des gens horribles très riches. Et, vous ne serez pas surpris d'apprendre que la déclaration ne présente aucune excuse à qui que ce soit pour quoi que ce soit. Peut-on imaginer une telle personne ? Imaginez être George W (...) Lire la suite »

Un éclair de lucidité contredit par les agissements de son auteur

Kharroubi HABIB
Dans un éclair de lucidité aussi surprenant qu'étonnant venant de sa part, l'inénarrable occupant de la Maison Blanche a qualifié l'intervention de son pays au Moyen-Orient et en Afghanistan de « pire faute dans l'histoire des Etats-Unis ». Pour justifier son sévère jugement sur ces interventions, il a invoqué le coût financier faramineux qu'elles ont eu pour les EU mais sans faire aucune allusion à celui humain qu'elles ont eu pour les peuples de ces régions et à la situation chaotique qui en a résulté pour leurs pays. De son constat, il faut néanmoins se garder de déduire que Donald Trump aurait en tête de rompre avec la politique et les objectifs géostratégiques qui ont fait s'engager les Etats-Unis dans les belliqueuses interventions qu'il estime avoir été la pire faute de l'histoire de son pays. En effet, s'il a désigné à raison son prédécesseur George W. Bush comme celui qui a fait faire cette pire faute historique aux EU, tous les indicateurs montrent que lui aussi s'apprête à la fourvoyer dans une (...) Lire la suite »

Hillary Clinton, Tony Blair, les faces sinistres de l’Occident

Kharroubi HABIB

Un nouveau courriel rédigé par Hillary Clinton quand elle était secrétaire d’Etat de Barak Obama confirme que l’administration étasunienne a délibérement provoqué la guerre civile en Syrie. Une guerre civile que la candidate démocrate a l’élection présidentielle aux Etats-Unis a considéré comme étant la « meilleure manière » d’aider Israel.

Il nous apprend aussi que cette « grande et vertueuse » humaniste a estimé que c'est une « bonne chose » de menacer personnellement de mort la famille de Bachar el-Assad. Cette même Hillary Clinton a, rappelons-le, écrit dans ses mémoires que son pays a été derrière la création de l'organisation terroriste l'Etat islamique. S'il y a réellement une justice internationale, la place de cette dame n'est pas à la Maison Blanche où elle ambitionne de revenir en présidente, mais sur les bancs d'accusée du tribunal pénal international puis entre les quatre murs d'une cellule de prison. Il en est pourtant qui, malgré les révélations qui l'accablent, persistent à souhaiter son élection au motif que son rival républicain professe des idées et annonce une politique étrangère de l'Amérique qui sont une catastrophe à venir pour la paix et la stabilité du monde. Pour en rester dans les révélations, nous signalerons qu'une autre personnalité occidentale, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair est lui aussi sous les (...) Lire la suite »

Politico rapporte que Bush savait que l’attaque terroriste de 2001 était imminente et qu’il voulait qu’elle ait lieu. (Strategic Culture Foundation)

Eric Zuesse
Un article extraordinaire de Politico du 12 novembre, intitulé « Les attaques vont être spectaculaires », révèle que le directeur de la CIA George Tenet, et que son chef de l’anti-terrorisme, Cofer Black, avaient prévenu la Maison Blanche, mais qu’on leur avait répondu : « Nous ne sommes pas tout à fait prêts à examiner cette question. Nous ne voulons pas lancer le compte à rebours. » Comme le journaliste de Politico, Chris Whipple, l’explique ensuite : « (Traduction : ils ne veulent pas qu’un écrit montre qu'ils avaient été avertis.) » Ça ne pourrait pas être beaucoup plus grave. Bush savait que ça allait arriver, mais n'a rien fait pour l'empêcher. Il n'a même pas essayé. En d'autres termes, sa seule vraie préoccupation, à l'époque, était que ce soit fait d’une manière telle qu’on ne puisse pas prouver qu’il le savait – pour qu’il puisse nier qu’il avait laissé consciemment cela se produire. Il a bien insisté là-dessus. Et c’est ce qu’il a fait, il a toujours nié sa participation. Whipple écrit ensuite : Le (...) Lire la suite »

Le capitalisme recouvre sa normalité originelle

Ahmed HALFAOUI

En 2002 dans un discours, Georges W. Bush, le fils, apprend au monde que « les grandes luttes du XXe siècle entre la liberté et le totalitarisme se sont terminées par une victoire décisive des forces de la liberté et par la définition d’un modèle unique et durable pour assurer les succès nationaux : la liberté, la démocratie et la libre entreprise ».

Il prédit également que la « paix » sera propagée « en encourageant la formation de sociétés libres et ouvertes sur tous les continents » Pour ça, on aurait dû deviner ce qu'il voulait dire depuis la tragédie yougoslave, y compris à quelle « paix » il faisait allusion. Son père, en 1991, avait préparé la chose. Il avait annoncé que « les États-Unis [étaient]appelés à conduire le monde hors des ténèbres et du chaos vers la promesse de jours meilleurs ». Ce n'était pas encore évident pour tous les entendements, sauf pour les milliards d'êtres humains périphériques qui ont goûté à la chose, juste après la « chute du mur de Berlin » et l'intrusion triomphale du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, accompagnés d'une flopée d'« experts », venus opérer les « ajustements structurels » des économies « socialistes » ou « dirigées ». Dans son discours, Bush junior avait également déclaré qu'au « XXIe siècle, seuls les pays résolus à protéger les droits de l'homme fondamentaux et à garantir la liberté (...) Lire la suite »

Bush condamné pour crimes de guerre par contumace (Foreign Policy Journal)

Yvonne Ridley
C'est officiel : George Bush est un criminel de guerre. Dans ce qui est la première condamnation de ce type dans l'histoire, l'ex-président des USA et sept membres de son administration ont été condamnés hier (vendredi) pour crimes de guerre. Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld et leurs conseillers juridiques Alberto Gonzales, David Addington, William Haynes, Jay Bybee et John Yoo ont été jugés par contumace en Malaisie, Le procès qui s'est tenu à Kuala Lumpur a permis d'entendre les témoignages poignants de victimes de tortures subies par ces personnes alors qu'elles étaient aux mains des troupes américaines ou de contractants en Irak et en Afghanistan. L'un d'eux est le témoignage d'un Britannique, Moazzam Begg, ex-détenu de Guantanamo et aussi celui d'une femme irakienne, Jameelah Abbas Hameedi qui ont été torturés dans la tristement célèbre prison d'Abu Ghraib. A la fin des audiences qui ont duré tout le week-end, les 5 membres de la Cour ont prononcé à l'unanimité le verdict de culpabilité à (...) Lire la suite »

Human Rights Watch réclame que George W. Bush soit traduit en justice.

reprise d’article

Publié ce mardi, le nouveau rapport de l’ONG américaine Human Rights Watch dénonce les exactions commises par l’administration de l’ancien président George W. Bush et appelle Obama à ouvrir une "enquête criminelle" contre l’ancien président américain et plusieurs de ses ex-collaborateurs.

« George Tenet a demandé s'il avait la permission de recourir à des méthodes d'interrogations avancées, comme le « waterboarding » (simulacre de noyade, NDLR). Évidemment, lui ai-je répondu ». C'est avec cette citation extraite des mémoires de George W. Bush que débute le dernier rapport de l'ONG américaine Human Right Watch (HWR), publié sous le titre : « Torture et impunité : l'administration Bush et les mauvais traitements infligés aux détenus ». Le rapport de 107 pages fait état de plusieurs cas de tortures commis par des agents de la CIA sous l'administration de l'ancien président américain. Dans un souci de crédibilité, l'organisation donne le nom de plusieurs détenus. Mais elle s'attarde sur le cas de Zayn el-Abidin Muhammad Husayn, plus connu sous le nom d'Abu Zubaydah. Le cas Abu Zubaydah Car c'est pour ce dernier qu'a été conçu le « programme d'interrogation de la CIA ». L' Agence de renseignement pensait que ce dirigeant d'Al-Qaïda détenait des informations importantes. Les différents services (...) Lire la suite »

Le geste de Bagdad.

Tommaso DI FRANCESCO

Bush, Rumsfeld, criminels de guerre.

Il est lumineux le geste de Bagdad, ce lancer de ses chaussures par le journaliste Muntazer al Zaidi contre Bush en pleine conférence de presse avec le premier ministre irakien Al Maliki. Deux coups de soulier qui donnent un rôle neuf au journalisme et qui, même avec une trajectoire et une impulsion précises, ont été malheureusement esquivés par le pathétique intéressé. Tout le Moyen-Orient (1) demande la liberté pour le journaliste, qui a immédiatement été arrêté et risque sept années de prison. Nous savons maintenant qu'apparaît sur la scène mondiale un nouveau sport de pauvres, après la récente victoire de l'Afghanistan au mondial du « foot de rue » : le lancer de chaussures contre le tyran. Une agone à homologuer aux prochaines Olympiades. Et à pratiquer, peut-être aussi chez nous. Mais revenons à l'infortuné Irak, où le président américain (étasunien), pour peu de temps encore, a rappelé que « la guerre n'est pas finie » : le geste athlétique de rage et de protestation exprime des contenus qui vont bien (...) Lire la suite »

Bush savaté, RSF dans ses petits souliers.

Maxime VIVAS

Voici venir les fêtes. Voici que se déverse le sirop compatissant de la charité pour les pauvres, de l’espoir que le papa Noël n’oubliera les petits souliers de personne, ne serait-ce que pour y déposer une mandarine ou un bonhomme en chocolat au lait enrobé dans du papier alu.

Par un réjouissant renversement de la situation, un pauvre, légèrement en avance sur le calendrier, a tenu à offrir, sous l'oeil des caméras, son cadeau à l'homme le plus puissant du monde. George W.Bush a voulu faire un dernier voyage à Bagdad. Il s'y est rendu précautionneusement, en catimini, sans tambour ni trompette (militaires). Sa visite surprise n'avait pas été annoncée, un faux programme avait même été diffusé sur ses activités du week-end à Washington. Son traîneau personnel, l'avion présidentiel Air Force One s'est envolé de la base aérienne d'Andrews à la faveur de la nuit de samedi. Quelques journalistes triés sur le volet et informés à la dernière minute étaient du voyage. Or, il s'est trouvé un journaliste de Bagdad, tellement tourneboulé par le sort fait à son pays, qu'il a confondu le cadeau dans les chaussures et les chaussures en cadeau. En effet, alors que Bush commençait sa conférence de presse devant un parterre de journalistes choisis, fouillés, accrédités, encadrés de gorilles à (...) Lire la suite »
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