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Thème : FSLN
Interview de Jacinto Suarez, secrétaire des Relations internationales du Front sandiniste de libération nationale

La construction d’un nouveau Nicaragua

Sergio Alejandro Gomez
LA vie de Jacinto Suarez est une carte de l’Histoire récente du Nicaragua. Né à Managua en 1947, il s’incorpora à la lutte du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) alors qu’il était adolescent. Capturé au cours d’une opération de guérilla urbaine en 1967, il fut torturé dans les prisons du dictateur Anastasio Somoza pendant plus de sept ans. À la fin de 1974, un commando guérillero occupa la maison d’un haut dirigeant de la dictature et négocia la libération de Jacinto Suarez et celle d’autres militants prisonniers, parmi lesquels se trouvait Daniel Ortega, qui deviendrait plus tard commandant et président du Nicaragua. Entre autres actions contre la dictature, Suarez fut chargé des relations internationales du FSLN. Après la victoire révolutionnaire du 19 juillet 1979, il occupa plusieurs responsabilités au gouvernement et aux relations extérieures. Député et président de la Commission des Relations internationales et de l’Intégration de l’Assemblée nationale, il occupe actuellement le poste (...) Lire la suite »

Triomphe sandiniste aux élections municipales.

Divers

Y otra y otra vez triunfa nicaragua

Le Front Sandiniste de Libération Nationale a encore triomphé aux élections municipales avec 75,69 % des votes et 134 municipalités sur 153. Cela représente une progressions de 24 municipalités depuis 2008. Les résultats provisoires portant sur 56.22% des votes donnent FSLN 282,771 votes (83.12%), PLI, 33,519 votes (9.85%), PLC, 17,962 votes (5.28%), la ALN 3,339 votes (0.98%), Parti Conservateur 1,646 votes (0.48%) et APRE, 966 votes (0.28%). Sur les 153 municipalités le FSLN progresse en nombre de voie dans 152. L'abstention a été de 57%. Managua reste dans les mains sandinistes (depuis 2001) avec 83% pour Daysi Torres qui a été réélue. Lors du scrutin présidentiel de 2011, Daniel Ortega, dirigeant historique du FSLN, avait été réélu avec plus de 62 % des votes, contre moins de 31 % au candidat du PLI. Voir le détail des résultats ici et ici. Clip de campagne (...) Lire la suite »

"Les grands médias occidentaux ne pardonnent pas au Nicaragua de reprendre le projet révolutionnaire"

Margarita Zapata

Margarita Zapata (México DF, 1950) n’hésite pas. Elle a quelques décennies d’expérience politique. Sa militance vient de loin : après avoir participé à la Révolution Sandiniste, la petite-fille d’Emiliano Zapata, sociologue, journaliste, fut la vice-présidente de l’Internationale Socialiste de 2000 à 2008 (1). Sa vie est un combat sur tous les fronts. En 2011, après s’être éloignée un temps du pays, elle a été nommée ambassadrice itinérante du Nicaragua. C’est une grande connaisseuse de l’Amérique Latine qui parle.

Pourquoi revenir à un poste de responsabilité après un si long éloignement et à un moment oú le Nicaragua offre une image internationale controversée ? C'est vrai que le Nicaragua a une image internationale controversée mais cela est dû au fait que le président, Daniel Ortega, est en train de reprendre le projet de la Révolution Sandiniste : la réforme agraire, l'éducation et la santé gratuites, l'accès au logement, les politiques de la jeunesse… La meilleure arme pour combattre la pauvreté est l'éducation. C'est pourquoi quand je vois que les enfants ne sont plus dans la rue, aux feux rouges, je revis le rêve pour lequel nous avons lutté et pour lequel sont morts les meilleurs fils du Nicaragua. Mais à l'extérieur du Nicaragua on dit plutôt que l'élite sandiniste s'est convertie en une sorte d'oligarchie semblable à celle qui existait du temps de Somoza (avant la révolution Sandiniste). Cette oligarchie sandiniste n'existe pas. Je ne vais pas nier qu'il y a des sandinistes riches mais beaucoup sont (...) Lire la suite »

La victoire écrasante de Daniel et du FSLN

Fidel CASTRO
Des élections générales se sont déroulées au Nicaragua voilà soixante-douze heures, le dimanche 6 novembre, et Daniel et le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) y ont remporté une victoire écrasante. Le hasard a voulu que le quatre-vingt-quatorzième anniversaire de la glorieuse Révolution socialiste soviétique soit tombé le lendemain. Des ouvriers, des paysans et des soldats russes écrivirent des pages indélébiles de l'Histoire, et le nom de Lénine brillera à jamais parmi les hommes et les femmes qui rêvent d'une meilleure destinée pour l'humanité. Ces questions sont toujours plus complexes, et l'on ne fera jamais assez d'efforts pour éduquer les nouvelles générations. Voilà pourquoi j'ouvre ici un espace pour commenter ce fait, parmi tant d'autres qui surviennent chaque jour sur la planète et dont nous prenons connaissance par des voies toujours plus nombreuses et que nul n'aurait imaginées voilà quelques décennies à peine. Je dois dire que les élections nicaraguayennes se sont déroulées à (...) Lire la suite »
Interview de Scarlett Cuadra Waters par Karla Jacobs

Nicaragua : le Front Sandiniste et les droits de la femme

DIVERS

Scarlet Cuadra Waters est une journaliste originaire de Bluefields, sur la côte atlantique du Nicaragua, avec 20 années d’expérience dans les médias alternatifs. Durant les années 80 elle a été l’éditeur responsable de Barricada International, la version internationale du journal du premier gouvernement révolutionnaire du FSLN.

Actuellement elle s’occupe de la revue Correo, une revue de la gauche traitant des sujets nationaux et régionaux. Elle est aussi responsable du secteur de communication pour le Projet de Développement Intégral du quartier Acahualinca, un projet financé par l’Espagne et ayant comme objectif d’améliorer le niveau de vie des familles qui vivent et travaillent dans un champ d’immondices de Managua, la Chureca, tout en y améliorant les conditions environnementales et le maniement des déchets solides.

Dans cet entretien Scarlet nous parle des droits de la femme au Nicaragua et leur relation avec le FSLN tout en donnant son point de vue sur la politique du gouvernement en faveur des femmes, la pénalisation de l’avortement thérapeutique et les femmes qui s’opposent au Front.

Karla Jacobs : Le sujet du FSLN et les droits de la femme nicaraguayenne est un sujet intéressant qui ne cesse d'offrir des contradictions. C'est également un sujet très peu compris par des secteurs progressistes internationaux. Scarlett Cuadra Waters : Selon moi c'est une ironie, car lorsqu'il y a des préoccupations exprimées par les médias internationaux tant privés qu'alternatifs pour les droits de la femme nicaraguayenne, cela va de pair avec plus de droits accomplis en faveur des femmes par le gouvernement, et davantage de pouvoir octroyé à la femme dans le gouvernement. Il s'agit peut-être d'un résultat ou de la mauvaise foi de quelques propriétaires de médias, du fait que l'agenda en faveur des femmes de certains secteurs gauchistes aux Etats-Unis et en Europe est différent de l'agenda des femmes nicaraguayennes. Depuis votre perspective comme femme nicaraguayenne et comme journaliste, quels seraient les points clef d'une politique en faveur des femmes au Nicaragua ? Scarlet Cuadra : (...) Lire la suite »