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Thème : Chine

La Russie & la Chine opposent leur veto à la résolution “inutile” proposée par Biden au Conseil de sécurité de l’ONU

THE CRADLE

L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a bloqué le 22 mars une résolution proposée par les Etats-Unis pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza conditionné par libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas, suite aux vetos de la Russie et de la Chine. 11 pays ont voté en faveur de la résolution, trois contre, et un s’est abstenu. La résolution proposée par les États-Unis appelait à un cessez-le-feu immédiat, mais sans mentionner ni les délais ni le caractère permanent ou temporaire du cessez-le-feu. Israël a continué à affirmer qu'un cessez-le-feu immédiat constituerait sa défaite dans ce conflit. Nous ne tolérerons plus de résolutions inutiles qui ne nous mènent nulle part sans réel appel au cessez-le-feu. Israël aurait ainsi les mains libres et toute la bande de Gaza, ainsi que la totalité de sa population, devrait faire face à la destruction, à la dévastation ou à l'expulsion a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vasily Nebenzia, à propos du vote, en faisant référence à la ville de Rafah, qui, (...) Lire la suite »

Pour en finir avec les calomnies contre la Chine

André LACROIX

"La Chine, un ennemi fabriqué par la propagande ?" : tel est le titre du nouvel ouvrage d’Albert Ettinger (éd. La Route de la Soie), aux dimensions assez impressionnantes : 394 pages, 830 notes de bas de page, 26 illustrations, 700 grammes. Avec toute la rigueur scientifique qu’on lui connaît, l’érudit luxembourgeois, après une patiente recherche de pièces, reconstitue un vaste puzzle en quatre tableaux (Xinjiang, Tibet, Hong Kong, Taïwan). En alternant les pièces « Vrai » et « Faux », cet impressionnant quadriptyque jette une lumière crue sur toute une série de réalités que l’idéologie dominante préférerait cacher aux yeux du grand public.

1er tableau : le Xinjiang S’il est un sujet sur lequel on a publié ces dernières années des milliers de pages bourrées de contre-vérités, c’est bien le sort des Ouïghours dans le Xinjiang. Comme dans l’ « Histoire de faussaire » de Georges Brassens, c’est La bibliothèque en faux bois, faux bouquins achetés au poids. La liste de ces contre-vérités est longue et leur regroupement pourrait occuper des travées entières. Exemples : le Xinjiang, que les séparatistes appellent Turkestan oriental, aurait été un État indépendant ; le terrorisme ne serait qu’un prétexte utilisé par le gouvernement chinois pour justifier l’oppression de la population musulmane ; la Chine aurait commis, ou serait en train de commettre un génocide au Xinjiang ; la Chine aurait fermé le Xinjiang à tous les étrangers ; personne ne pourrait s’y rendre pour vérifier les allégations de génocide et de camps de concentration. Chacun de ces sujets et d’autres encore font l’objet, dans le livre d’Albert Ettinger, d’une réfutation rigoureuse (...) Lire la suite »

Forum mondial du socialisme : l’incubateur d’un nouvel internationalisme

Francesco MARINGIO
Fin novembre, sous l'impulsion de l'Académie chinoise des sciences sociales (CASS), le 13e Forum mondial du socialisme s'est tenu à Pékin, en présence d'un grand nombre d'universitaires et de dirigeants chinois, ainsi que de 73 délégués internationaux venus de plus de trente pays étrangers, de tous les continents. Après le forum central de Pékin, l'expérience des délégués internationaux s'est poursuivie dans d'autres villes chinoises, puisque d'autres forums ont été organisés dans les villes de Jinan et Suzhou, dans les provinces orientales de Shandong et Jiangsu respectivement. Ce programme, en plus d'offrir aux délégués l'occasion précieuse d'un voyage unique dans la Chine contemporaine et de leur permettre de mieux la connaître, a mis en évidence l'importance pour les camarades chinois de renforcer les liens avec les communistes du monde entier et d'approfondir la réflexion et la recherche marxistes. Fin novembre, sous l'impulsion de l'Académie chinoise des sciences sociales (CASS), le 13e Forum (...) Lire la suite »

Voyage au pays des Zhuang, la plus grande minorité ethnique de Chine

Albert ETTINGER

En Occident, tout le monde a entendu parler des Tibétains et des Ouïghours. Pour des raisons de géopolitique, la propagande antichinoise s’est focalisée sur ces deux minorités ethniques chinoises. Pourtant, avec leurs plus ou moins respectivement sept et douze millions, elles ne constituent nullement les « minorités nationales » les plus nombreuses de ce pays multiethnique qui en reconnaît officiellement 55.

C’est le peuple zhuang qui est la plus grande minorité ethnique en République populaire de Chine. Sa population de plus de 16 millions est comparable à celle des Pays-Bas ou du Cambodge ; elle dépasse ainsi largement le nombre des habitants de la Belgique, de la Grèce, du Portugal ou de la Suède. (Image) Modèle réduit d’une maison traditionnelle des Zhuang au Musée anthropologique du Guangxi (photo : A. Ettinger) Une multitude d’ethnies La plupart des Zhuang vivent dans les régions montagneuses de la Région autonome zhuang du Guangxi, dans le sud de la Chine, l’une des cinq régions autonomes de la Chine. La région autonome a été créée en 1958 dans le but de répondre aux aspirations locales. Elle a pour particularité de compter de nombreuses ethnies. À côté des Zhuang et des Han, il y a les Yao, les Miao, les Dong, les Mulao, les Maonan, les Hui, les Jing, les Yi, les Shui et les Gelao. Les minorités ethniques représentent environ 38 % des 57 millions de personnes vivant dans le Guangxi. L’ethnie (...) Lire la suite »

Une visite en Chine sous le signe de la transition écologique

Albert ETTINGER

En décembre 2023, j’ai fait partie d’un groupe de la gauche européenne invité en Chine pour un voyage d’information et d’échanges. Nous avons entre autres eu l’occasion de nous informer plus en détail sur la politique de la transition écologique mise en œuvre par la Chine, sur ses efforts et ses succès, et nous avons surtout pu voir quelques-uns des progrès réalisés de nos propres yeux.

L’objectif déclaré : une économie verte, à faible émission de carbone et circulaire. Le président chinois Xi Jinping souligne à bon escient que le « développement économique ne doit pas se faire au prix de l'écologie » et que « les eaux limpides et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables ». Dans la Résolution du XXe Congrès du Parti communiste chinois publiée le 22 octobre 2022, on a pu lire ce passage remarquable : « Il faut promouvoir le développement vert et la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature. La nature est la source de toutes nos richesses : il faut graver dans notre esprit cette idée, agir en conséquence, et planifier le développement en prenant en compte la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature. Nous devons procéder à une protection intégrale et à un aménagement systématique de l'environnement comprenant les montagnes, les rivières, les forêts, les champs, les lacs, les steppes et les déserts de sable, et coordonner les actions menées dans les domaines (...) Lire la suite »
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Des journalistes visitent le Xinjiang « autrefois violent »

Mongkol BANGPRAPRA

De temps en temps, les médias dominants français, au premier rang desquels Le Monde,on oublierait d'y penser, que notre attention se relâche et que ces certitudes assénées n'adhèrent plus et se décollent de notre esprit comme le papier peint détrempé d'un mur. Si le récit du génocide n'est plus d'actualité parce que mensonge commass d'autant plus éhonté devant leur silence de tombe face aux velléités génocidaires de l'état israélien à Gaza, ils affrètent encore des plumes serviles pour faire la sale besogne.

Le 24 octobre, l'une d'elles titre « Au Xinjiang, la terreur s’estompe, la répression et la peur demeurent ». Derrière cette manchette, on sent bien le rétropédalage forcé mais pas assumé. Plus question de génocide et pas question de l'admettre, mais une volonté de salir, de chercher le moindre petit détail suspect. Ce n'est plus de la rigueur journalistique, c'est du pinaillage de comptable. Frédéric Lemaître (esbrouffe) nous raconte que les touristes sont tristes, que les vendeurs tirent la gueule dans leur boutique, que les hommes et les femmes s'ennuient devant les mosquées parce qu'ils n'osent plus y aller. Que tout ça sent la peur et la répression. Non, ce n'est plus de journalisme dont il s'agit là, mais de mentalisme. Petit extrait : S’il leur arrive de sourire aux étrangers, certains refusent souvent de leur parler, en esquissant parfois un petit geste de la main que l’on traduit volontiers par « vous me comprenez n’est-ce pas ? »... On est quand même pris de doutes sérieux sur le simple (...) Lire la suite »

Les États-Unis sont confrontés à une défaite dans la guerre géopolitique à Gaza

MK BHADRAKUMAR
Cent ans après la révolte arabe (1916-1918) contre les Turcs ottomans au pouvoir, dans le contexte de la défaite imminente de l'Allemagne et de la Triple Alliance lors de la Première Guerre mondiale, un nouveau soulèvement armé des Arabes a éclaté, cette fois contre l'occupation israélienne, dans le contexte de la défaite imminente des États-Unis et de l'OTAN lors de la guerre d'Ukraine, offrant le spectacle palpitant d'une histoire qui se répète sans interruption. L'Empire ottoman s'est désintégré à la suite de la révolte arabe. Israël devra lui aussi quitter les territoires qu'il occupe et faire place à un État palestinien, ce qui, bien entendu, constituera une défaite cuisante pour les États-Unis et marquera la fin de leur domination mondiale, rappelant la bataille de Cambrai, dans le nord de la France (1918), où les Allemands, encerclés, épuisés et dont le moral s'effritait en raison de la détérioration de la situation intérieure, ont dû faire face à la certitude que la guerre était perdue, et se sont (...) Lire la suite »

La Chine doit aider la Syrie !

Bruno GUIGUE

Selon la narration ressassée par les médias occidentaux, la guerre de Syrie aurait opposé une rébellion assoiffée de libertés démocratiques à un État autoritaire porté à bout de bras par ses alliés. Pour les faux naïfs, une héroïque « révolution syrienne » se serait même dressée contre un pouvoir clanique et mafieux, coupable par définition de tous les crimes imaginables. « Démocratie », « révolution », « droits de l’homme », tout le répertoire de la bien-pensance occidentale, tout le jargon déniché derrière les fagots de l'impérialisme par des hordes de plumitifs, a été mobilisé au service d’une propagande dont le seul but était de justifier, auprès d’une opinion qui n’y comprenait goutte, l’intervention multiforme des prétendus « Amis de la Syrie ».

Désignant la coalition internationale déterminée à liquider l’État syrien, cette appellation recouvrait ainsi d’un incroyable euphémisme l’opération consistant à adouber une constellation de groupes terroristes dont la loyauté à la cause dépendait de l’épaisseur de la valise de billets. Comme on le sait, le principal résultat de cette ingérence massive fut une décennie de guerre absurde et meurtrière. Gigantesque tribut payé à une folie collective orchestrée de l’étranger, qui a vu des mercenaires de 120 nationalités affluer au Pays de Cham en rêvant d’y instaurer un nouvel « émirat islamique » et promettant d’expédier « les chrétiens à Beyrouth et les alaouites au cimetière ». Heureusement, et l'on ne tarda pas à s'en apercevoir, cette coalition anti-syrienne vassalisée par Washington n'était qu'un tigre de papier. Car de nombreuses nations ont rejeté ce nouvel avatar du néocolonialisme occidental repeint aux couleurs de la démocratie et des droits de l’homme. A tout bien tout honneur, la première à le faire fut la (...) Lire la suite »

L’inadéquation du gouvernement et de nos tâches

Francesco MARINGIO

[Contexte : en 2019, sous le gouvernement jaune-vert composé du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue, le gouvernement Conte a signé un mémorandum pour la participation du pays à la Route de la soie chinoise. L'importance de cette signature était donnée par le fait que l'Italie était membre de l'OTAN, du G7 et membre fondateur de l'Union européenne. Par la suite, le parti 5 étoiles a rompu l'alliance avec la Ligue et en a formé une autre avec le PD et d'autres partis. Le Premier ministre, cependant, restait toujours Giuseppe Conte, de 5 Stelle. Les gouvernements suivants ont tenté de ne pas mettre en œuvre le mémorandum, malgré les avantages qu'il aurait apportés au pays. Le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni prévoit de l'annuler.]

Depuis la fin des restrictions liées à la pandémie, les activités institutionnelles entre l'Europe et la Chine ont repris à un rythme soutenu, les délégations chinoises arrivant en nombre sur le vieux continent (et en Italie) au cours des derniers mois et les principaux dirigeants européens s'envolant pour Pékin. De Scholz à Macron, de Sanchez à Von der Leyen, d'Orban à Vucic, etc. Moins l'Italie qui, cette semaine encore, a envoyé son ministre des affaires étrangères Tajani appeler à une relance du partenariat stratégique entre les deux pays, prélude au retrait de l'Italie de l'initiative "la Ceinture et la Route". Soyons clairs : l'Italie est entrée dans la Route de la soie grâce au travail effectué par les 5 Étoiles dans le premier gouvernement Conte, la Ligue tentant in extremis de casser le banc, mis en place (avec beaucoup d'engagement) également par " son " sous-secrétaire Geraci. Mais à partir de là, ce fut une course d'obstacles, des morceaux de la majorité boycottant l'application du (...) Lire la suite »

Le Xinjiang, un développement économique sans précédent

Christine BIERRE

De retour d'un voyage-étude dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, du 18 au 22 août, en compagnie de Maxime Vivas, écrivain et auteur du livre « Ouighours, pour en finir avec les fake news », traduit en 13 langues, d’Ayméric Monville, Directeur des Editions Delga, et de Jean Pegouret, expert en géopolitique, à la recherche de la vérité sur cette région qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. C’était mon deuxième voyage au Xinjiang (j’y étais déjà allée en 2019), ce qui m’a permis de voir les choses avec un certain recul.

Rappelons brièvement que la propagande anglo-étasunienne et occidentale contre la Chine, « rival systémique » des Etats-Unis, l’accuse ni plus ni moins d’organiser le « génocide » des Ouïghours – ethnie qui représente environ 45 % de la population totale de la région – en les enfermant par millions dans des « camps de concentration » au Xinjiang. La Chine est accusée d’interdire aux Ouïghours de parler leur langue, de jouir de leur culture et de pratiquer leur foi, et d’en faire une main-d’œuvre esclave, entre autres pour la production de coton. L’essentiel de ces accusations provient ouvertement des services secrets américains, notamment via Radio Free Asia, fondée à l’origine par la CIA et financée jusqu’à ce jour par le Congrès des États-Unis, et Adrien Zenz, un fondamentaliste chrétien allemand d’extreme-droite, chercheur émérite à la Fondation des Victimes du communisme, basée à Washington. Tout ce que nous avons vu au cours de notre voyage dément totalement ces accusations. Le Xinjiang aujourd’hui est, en (...) Lire la suite »
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