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Thème : Amérique latine

Exxon Mobil veut déclencher une guerre en Amérique latine,

Vijay PRASHAD

Défaite cuisante des grands médias, d’Exxon Mobil et du Pentagone à la manœuvre pour s’emparer d’un territoire riche en pétrole appartenant au Venezuela (1).

Le 3 décembre 2023, la population vénézuélienne a participé massivement à un référendum consultatif, et a répondu par l’affirmative aux cinq questions posées. Ces questions demandaient aux électeurs s’ils reconnaissaient la souveraineté de leur pays sur l’Esequibo. Une très forte majorité (droite et gauche confondues) a voté pour le respect de l’intégrité territoriale. Loin de l’image construite par les médias, le Venezuela est non seulement la démocratie participative la plus avancée du monde, mais il bat tous les records en nombre de scrutins : 30 en 24 ans de révolution, validés par la majorité des observateurs internationaux. (2) « Les campagnes médiatiques internationales ne pourront jamais le cacher. Le référendum consultatif a été un succès pour le peuple vénézuélien. Et nous devons respecter la décision de celles et ceux qui se sont exprimés dans les urnes », a expliqué le président Maduro, avant de proposer à l’Assemblée Nationale d’approuver une loi spéciale décrétant (…) Lire la suite »

Le Groupe de Puebla appelle à l’unité des pays latino-américains

L'Humanité

Les figures progressistes du sous-continent ont tenu leur grand-messe, déterminées à s’émanciper des puissances étrangères. Et à renforcer le poids du Sud global.

« Il est impossible de continuer à penser à la désunion. C’est ce que souhaite le Nord : une Amérique latine qui ne s’intègre pas, qui continue à être dispersée. » Dans un message vidéo de soutien réunissant les encouragements des ex-présidents uruguayen José Mujica et dominicain Leonel Fernandez, le président argentin Alberto Fernández donnaient clairement le ton, vendredi 29 septembre, lors du lancement de la IXe rencontre du Groupe de Puebla, tenue dans la ville homonyme du centre du Mexique. Lancé il y a maintenant quatre ans pour contrebalancer l’influence de celui de Lima – alliance aujourd’hui atone des gouvernements conservateurs de la région –, ce forum politique et académique composé de figures de la gauche latino-américaine a pu compter pour cette nouvelle réunion sur la participation de plus de 200 leaders politiques ou de mouvements sociaux, chercheurs et ex-chefs d’État, provenant de 21 pays. « Transformer le panorama politique et économique de l’Amérique latine et (…) Lire la suite »
Il n’y a pas que la politique dans la vie, il n’y a pas de vie sans politique

Jean Ortiz nous a quittés

Jean ORTIZ

Cet article est paru le 17 mai 2017 sous le titre : "Le silence d’un blog". Pour une fois, la seule, Jean se racontait un peu. Sa maladie ... Mais nous en reparlerons dès que seront amortis le choc et la douleur de voir partir un ami si proche et si exceptionnel, un si talentueux auteur du Grand Soir (plus de 200 articles). Déjà, Fabien Roussel, mais aussi Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard ont réagi.
LGS

« Chroniques Latines », c’est le titre du blog de Jean Ortiz dans l’Humanité, qui précise : « Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l’Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien... ».

Ajoutons qu’avec Jean Ortiz, c’est toujours « l’humain d’abord » et c’est pourquoi, « à cause d’un diable de scanner qui a marqué un avant et un après », alors que sa grande carcasse lui envoie de sombres signaux dont ses amis avaient consigne de ne pas parler, il livre aujourd’hui une chronique singulière où le « moi » s’avance pour mieux se masquer derrière le « nous ». Et, au passage, derrière le Che que Jean Ortiz connaît mieux que personne.

Le Grand Soir

Mes amis s’inquiètent... J’écris de moins en moins sur mon blog « humanite.fr ». Ce blog communiste était devenu un espace iconoclaste de colères, de passions, de propos et d’analyses décalés, voire d’intimités, de complicités militantes, de provocations jamais gratuites, de fidélité à une histoire, à des valeurs, celles de ma naissance et de mes classes militantes au pays de Jaurès (« qu’il » a, sans scrupules, tenté de « macroniser »), au pays des prolétaires du textile, de la sidérurgie, de la mine... La CGT, le PCF, l’Amérique « latine », mon père Enrique, la lutte des classes, l’école publique laïque, « l’ascenseur social », ont fait le reste. J’écris de moins en moins sur mon blog, soyons sincère, tout simplement à cause d’un diable de scanner qui a marqué un avant et un après. Sidérant. Un nom de code qui te glace. L’ennemi s’est infiltré en toi. Il voudrait te voiler le soleil, celui qui allume le courage, celui qui refuse de n’éclairer que lui. Il prétend t’encrasser (…) Lire la suite »
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L’Amérique latine rejette l’aide des États-Unis

Kawsachun News

L’Amérique latine et les Caraïbes s’associent à la Chine pour des projets de développement de plusieurs milliards de dollars, tout en refusant l’aide proposée par les États-Unis.

21 des 31 pays de la région, amis ou ennemis de Washington, ont rejoint l'initiative "Belt and Road" (BRI), au grand dam des législateurs américains. La représentante Lisa McClain a cherché à expliquer ce phénomène lors de l'audition de la commission des services armés de la Chambre des représentants, cette semaine, sur les défis de la sécurité nationale et l'activité militaire en Amérique du Nord et du Sud. McClain, une républicaine représentant le Michigan, a fait remarquer l'échec du U.S. Build Act (2018), qui avait été introduit dans une tentative du Congrès de contrer la BRI de la Chine. McClain a décrit un scénario de refus du Build Act dans son interrogation de la secrétaire adjointe à la Défense pour la défense intérieure, Melissa Dalton : "D'après ce que je peux dire, et je peux me tromper, mais il semble que les nations sous-développées soient peu intéressées par l'utilisation du Build Act américain par rapport à la Chine. Pourquoi pensez-vous que ces nations ont (…) Lire la suite »

La Colombie [sans Ingrid ni Pablo] – Un récit de voyage

Cédric Rutter
On ne peut pas évoquer la Colombie sans penser à Ingrid Betancourt ou à Pablo Escobar. Pourtant, les interlocuteurs rencontrés par Cédric Rutter au cours de son voyage n’ont jamais parlé d’eux. Ce pays ne se limite pas au trafic de drogue et à la guérilla des Farc. Cette zone stratégique et magnifique, porte de l’Amérique du sud entre deux océans, abrite des communautés et des individus en demande de paix dans une démocratie fragile. Ils ont tant à enseigner et à dire. L’auteur les a écoutés et nous transmet leurs messages pour faire tomber les stéréotypes d’un pays méconnu et inciter les lecteurs à la solidarité. Cédric Rutter a parcouru la Colombie durant 5 semaines en compagnie d’humanitaires et de travailleurs sociaux à la rencontre de communautés et d’individus. Le résultat : des témoignages sur un pays méconnu accompagnés de dizaines de photographies pour documenter la vie dans une Colombie en conflit depuis des dizaines d’années. « En Colombie, vous pouvez voir des (…) Lire la suite »

Acapatzingo : un autre monde au beau milieu de l’agglomération de México

Lecteur

Acapatzingo : un autre monde au beau milieu de l’agglomération de México
Ici, la police n’entre pas ; ni le coronavirus ni le narco ne sont autorisés à pénétrer dans la coopérative de logements Acapatzingo où, au pied de la colline de Yuhualixqui, deux immenses murs de métal noir délimitent l’accès à un petit monde dans lequel il n’y a pas de place pour les taux élevés de criminalité et d’infections à Covid-19 que les chiffres officiels indiquent dans la municipalité d’Iztapalapa, où se trouve ce quartier dont les habitants construisent quotidiennement la réalité dans laquelle ils veulent vivre. (1)

À Acapatzingo, ils ont affronté la pandémie grâce à l’organisation communautaire ; ainsi, parmi les quelque quatre mille habitants, seuls 34 cas de Covid-19 ont été signalés. Les voisins ont soutenu ceux qui sont tombés malades, leur ont apporté de la nourriture et ont organisé des tombolas afin de récolter des fonds pour acheter des bouteilles d’oxygène et des outils pour équiper leur Maison de santé. Ils ont également ouvert une cuisine communautaire pour ceux qui en avaient besoin, car de nombreuses personnes se sont retrouvées sans travail. « Nous nous soutenons tous les uns les autres », déclare David Lopez, un jeune homme souriant aux lunettes épaisses. « Personne ne prend mieux soin de la communauté que nous », déclare Elia Silva depuis l’un des quatre fauteuils de la salle de réunion. Ses tatouages et sa plate-forme zMapualtitmoesddiae contrastent avec le style plus conservateur de l’actuelle gardienne, Josefina Popoca, qui, avec un visage sérieux et quelques rides sur le (…) Lire la suite »
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« Opération Condor », un homme face à la terreur

Maurice LEMOINE
« Surprenant petit bonhomme », personnage hors du commun, symbole de la lutte pour la justice, le Paraguayen dont le journaliste et écrivain Pablo Daniel Magee retrace l’histoire dans un livre passionnant s’appelle Martín Almada. Inconnu du grand public, celui-ci a pourtant reçu en 2002 le prix Nobel alternatif de la paix pour avoir mis à jour, preuves à l’appui, après en avoir lui-même été victime, l’une des entreprises criminelles les plus abjectes de l’histoire de l’Amérique latine : le plan Condor. 1964 : l’armée brésilienne renverse le président João Goulart. Le « golpe » marque le coup d’envoi de la période mortifère qui va affecter la Bolivie (1971), le Chili, l’Uruguay et le Pérou (1973), l’Argentine (1976) et le Paraguay (depuis 1954 sous la botte de l’« Honorablissime commandant en chef des Forces armées de la Nation » et Président de la République Alfredo Stroessner). Celui que, venu en 1958 inaugurer les installations de la CIA dans l’ambassade des Etats-Unis à (…) Lire la suite »

Le groupe de Lima sans Lima ?

Boris Differ
Après l’investiture du nouveau président Pedro Castillo, le mercredi 28 juillet de cette année, malgré les tentatives de déstabilisation de l’opposition menées par les oligarques Fujimori et les milieux d’extrême droite, soutenus par Washington, le mandataire a présenté son nouveau gouvernement et a procédé à annoncer les orientations de sa nouvelle politique. L’évolution des relations internationales et la relation avec le tendancieux "Groupe de Lima" constituent un point important de changement. Nous rappelons que ce groupe a été fondé le 8 août 2017 dans la capitale péruvienne Lima, sous le mandat de l’ancien président Pedro Pablo Kuczynski ; par 12 pays latino-américains sous l’impulsion et le contrôle de l’OEA et de l’administration américaine de Trump. Son objectif déclaré est la déstabilisation et le changement de régime contre le gouvernement bolivarien de Nicolas Maduro au Venezuela tout en soutenant le "président intérimaire" Juan Guaido, désigné par l’impérialisme US (…) Lire la suite »

Biden et l’Amérique Latine

El Tiempo

Dans une interview donnée il y a quelques jours au média colombien El Tiempo, Joe Biden aborde la question des relations avec "les autocrates de la région". Il y est question du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba... Extrait.

(...) Comment allez-vous affronter les autocrates de la région comme Nicolas Maduro au Venezuela, Daniel Ortega au Nicaragua et le régime castriste à Cuba ? Les politiques de Trump n'ont pas réussi. Les dictateurs sont toujours au pouvoir à Cuba et au Venezuela. La répression des droits et la crise humanitaire ne font qu'empirer. Mon objectif sera de promouvoir et de réaliser la liberté des personnes vivant sous les régimes oppressifs dirigés par Maduro, Ortega et le régime cubain. Je défendrai les valeurs universelles de la démocratie et des droits de l'homme. Et, contrairement à Donald Trump, je protégerai les personnes qui fuient l'oppression de ces dictatures. J'ai longtemps condamné la corruption et les abus de la dictature de Maduro. Lorsque j'étais vice-président, j'ai dirigé les efforts visant à imposer la première vague de sanctions contre le régime Maduro. En tant que président, je soutiendrai le peuple vénézuélien et la démocratie en accordant le statut (…) Lire la suite »
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Amérique latine : la combinaison mortelle du coronavirus et du néolibéralisme

Fiona EDWARDS
L'Amérique latine est devenue un nouvel épicentre de la pandémie mondiale de coronavirus (Covid-19), car le nombre de décès augmente rapidement dans les pays dont les gouvernements néolibéraux sont soutenus par les États-Unis. En particulier, le Brésil, l'Équateur et le Pérou semblent mal gérer la crise de santé publique. D'autres gouvernements de la région, en revanche, montrent qu'il est possible de contenir la maladie grâce à une intervention précoce et à la mise en œuvre des mesures responsables recommandées par l'Organisation mondiale de la santé. Cuba et le Venezuela en sont deux exemples. Les priorités Les différences de réponse en Amérique latine reflètent un fossé mondial croissant entre les pays qui poursuivent des politiques économiques néolibérales et ceux qui, dans une certaine mesure, donnent la priorité à la sauvegarde des vies et à la santé publique. De nombreux pays occidentaux riches – du Royaume-Uni aux États-Unis – luttent toujours pour contenir la (…) Lire la suite »